Les 100 meilleurs morceaux de 1985 - Troisième partie : 26-50

Vous avez crié. Vous avez pleuré. Mais vous n'avez encore rien vu. Continuons de continuer, plongeons à nouveau dans les arcanes de 1985 avec la troisième partie de notre top des 100 morceaux de 1985, consacré en toute logique cette fois-ci aux places 26 à 50.

Parce que c'est juste la version originale chantée par Chuck Mosely et pas la version nettement supérieure ré-enregistrée avec Mike Patton en 1992 - qui, elle, aurait assurément fini dans le top 10. (LJB)

Parce que c'est le meilleur morceau de la B.O. de Rocky IV, que vos considérez soit comme le film le plus outrancièrement déplacé de la série (si vous adorez les 5 autres et que vous avez pleuré à la fin du 2, comme tout le monde), soit comme un sommet de Toute-Puissance 80's (si vous êtes un gros ironiste de merde). (LJB)

Parce qu'il est techniquement impossible de choisir un extrait de Fables Of The Reconstruction, vu que c'est un disque qui s'écoute en entier ou pas du tout, mais qu'on a quand même tenu à le faire, parce que merde, quand la voix de Michael Stipe rentre à 18 secondes, plus rien n'existe autour de toi, pas vrai ? Vrai. (LJB)

Parce que combien de groupes suisses peuvent se vanter d'avoir eu leur nom au générique de La Folle Journée de Ferris Bueller et de Chien de Flic ? Un seul ? Exact. (RG)

Parce que bon, j'aurais préféré « Pop Life » dans l'absolu, mais personne n'a pensé à l'uploader sur Dailymotion, la seule plateforme vidéo du Monde Libre où les vidéos de Prince ne sont pas supprimées au bout de 72h. (LJB)

Parce que la house de Chicago n'a jamais été aussi prévenante que sur ce morceau qui vous invite à entreprendre, au choix : un cursus à la fac, une fille ou un service de location spécialisé dans les coupés décapotables. (RG)

Parce que si on vivait dans un monde où on serait tous Navajos et où on ne se déplacerait qu'en Harley volantes, ce morceau serait plus important que l'eau, l'air et le feu réunis. (LJB)

Parce que cette pochette est incroyable, que nous n'avons jamais trouvé l'identité de ce chanteur, qu'on ne la trouvera jamais, et que si Ed Koch était tombé par hasard sur ce single (sorti chez Carrere, besoin de le préciser ?) en 85, la criminalité new-yorkaise aurait chuté bien avant l'ère Giulani. (RG)

Parce que les gens de Portland n'ont jamais rien fait comme les autres et que ça marche 9 fois sur 10. Tout comme les clips de Jim Blashfield. (RG)

Parce que, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dès qu'INXS essaye de jouer plus punk et plus rapide, ça sonne systématiquement comme les meilleurs morceaux d'Indochine. (LJB)

Parce que c'était la B.O. du meilleur film de l'année et qu'on y a déjà consacré un article entier pour bien vous le faire comprendre. (LJB)

Parce que ce son de cloche sonnait la fin de la récréation, la fin des espérances, le retour au sérieux, la mutation du hardcore vers l'emo, bien que Minor Threat avait déjà lâché l'affaire 2 ans auparavant et que la même année, Youth Of Today déboulait dans le brouillard le plus total avec « Expectations ». The rest is xhistoryx. (RG)

Parce que la musique électronique n'aurait jamais dû continuer à se répéter après ce morceau, n'en déplaise à la Villa Schweppes. (RG)

Parce qu'un résumé des 19 saisons de South Park en 47 secondes, 12 ans avant la création de la série, ça ne se refuse pas. (LJB)

Parce que Mantronix n'était ni de Los Angeles, ni de Miami, mais bien de New York City, que leur MC se prénommait Touré et qu'ils n'en avaient rien à foutre des appellations electro-funk ou freestyle et préféraient se concentrer sur l'essentiel : LA LIGNE DE BASSE. (RG)

Parce que « In Between Days » et « Close To Me » auraient été un peu trop convenus et que c'est quand même leur meilleure ligne de basse derrière celles de « A Forest » et « Fascination Street ». (LJB)

Parce que vous êtes ici en présence du pré-Obituary dans toute sa hargne et sa lourdeur et que ce refrain dévastateur au message clair et précis préfigure toutes les mosh parts des 20 années à venir. (RG)

Parce qu'il n'y aura MALHEUREUSEMENT plus jamais de types comme Phil Collins. (LJB)

Parce que sans le faire exprès, Death In June signe avec ce remix d'un de leurs propres morceaux un peu palôt, la meilleure session de dance froide des années 80. Félicitations Patrick Leagas. (RG)

Parce que Neil Tennant et Chris Lowe étaient tout simplement les mecs les mieux sapés des 80's et que, même s'ils venaient de jeter Bobby Orlando comme une merde, ils restaient les plus à même de vous guider dans l'univers piégeux des affaires à l'aide d'un slogan ironique et symbolique de la décennie « J'ai le cerveau, tu as le style, faisons nous plein de blé ! » (RG)

Parce qu'un Martini, c'est bien, mais deux Martinis c'est mieux. (LJB)

Parce que des Noise Boys à sa carrière solo en passant par Grauzone, ce mec a eu un des parcours les plus respectables et remarquables de toute l'Europe continentale mais que vous continuez malgré tout à le considérer comme ce suisse au regard biaiseux qui chantait des trucs sur le fait de manger pépouze. (LJB)

Parce que si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurais remonté bien plus haut dans le classement. Sans même tenir compte de Donnie Darko. Ouais. (RG)
Oui, mais moi vivant, ce bouffon de Ian McCulloch ne sera jamais dans un Top 20. (LJB)

Parce que les enfants et AC/DC, c'est encore ce qu'il existe de mieux pour foutre la merde. (LJB)

Parce que vu que Claude Hagège n'a pas encore l'air décidé à nous sortir Structures du groove : phonologie d'un terme problématique aux éditions Odile Jacob, on devra se rabattre sur la définition proposée par Madonna en 1985, qui se passe amplement de notes de bas de page. (RG)

Lelo Jimmy Batista est sur Twitter
Assez logiquement, Rod Glacial y est aussi.