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Music

The Rhythm Method sont les plus fidèles ambassadeurs de Londres

Oui à la grisaille, oui aux geezers tristes, oui au ticket de métro à 4 euros, oui au clip de « Home Sweet Home ».

La note de piano qui sert de fil rouge à « Home Sweet Home » de The Rhythm Method​ touche aux vestiges d'une sensation à la fois chaude et agréable : l'idée de confort. C'est plutôt rare (ou débile, ou les deux) de considérer un morceau comme confortable, mais c'est pourtant ce que le duo anglais arrive à communiquer depuis ses premiers singles. Que ce soit « Ode 2 Joey », « Local Girl » ou «Party Politics », ce manifeste sur les plaisirs du party crashing ; et ils remettent ça avec ce nouveau titre, qui joue avec la perte de familiarité, soit la lente transformation de Londres.

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Parce qu'elle a la capacité d'évoquer des sentiments universels, la musique de The Rhythm Method est intemporelle. Ok, la vidéo de « Home Sweet Home » ​capture la Londres actuelle, mais elle fait écho à la majorité des capitales occidentales, soumises aux affres du temps et de l'argent, avec ses images de clubs qui ont disparu combinés à la grisaille de son décor. Cette histoire nous est racontée à l'arrière d'un Uber qui trace dans la nuit, pendant que notre protagoniste rumine sur l'idée que sa ville, son doux foyer, ne sera plus jamais comme avant. Qui peut résister à la complainte du geezer triste, quand elle appuyée par une pop moderne aussi limpide que celle-ci ?

Que vous détestiez Londres, que vous adoriez Londres, que vous n'y ayez jamais mis les pieds, peu importe, cette vidéo est pour vous :