Les 100 meilleurs morceaux de 1985 - Deuxième partie : 51-75

Pas encore eu le temps de digérer la première partie ? Tant pis, on continue, car la course folle du monde ne peut s'arrêter et qu'on a encore plein de choix discutables et de classements controversés à vous balancer à la figure. Voici donc, sans plus attendre, la deuxième partie de notre top des 100 morceaux de 1985, consacré aux places 51 à 75.

Parce que le morceau n'en est même pas à une minute que j'en suis déjà à ma dixième coupole. (RG)

Parce que guitares arides et femmes cruelles. Parce que c'est ce que la Californie post-post-punk nous a donné de mieux. (LJB)

Parce qu'il faut toujours respecter ses aînés, même quand on n'écoute plus leurs disques depuis facile 25 ans. (LJB)

Parce que c'est extrait d'un album à peine moins bon que ceux qui suivront, qui est bourré d'hymnes sur-belliqueux faits main à Vällingby, Suède, et qui a le bon goût de s'intituler « Le retour des ténèbres et du mal » . (LJB)

Parce que ça va forcément en énerver un ou deux qu'on l'ait placée aussi bas dans le classement. (LJB)

Parce que, même s'il n'existe aucun album de Chris Isaak qui soit vraiment écoutable du début à la fin, il existe en revanche des tonnes de morceaux de Chris Isaak écoutables du début à la fin (en boucle). (LJB)

Parce que le Traité de Maastricht qui allait définitivement enterrer la new wave triste française pour remettre les clés de la maison alternative à L'Affaire Louis Trio n'était pas encore signé et qu'on pouvait encore imaginer un futur radieux et technologique baptisé Europe et rêver de prendre des avions direction To-ky-o sur un coup de tête. (RG)

Parce que cette version est trois fois plus longue que l'originale. Parce qu'elle est 128 fois meilleure, accessoirement. (LJB)

Parce que ce sera toujours le premier, le dernier et le meilleur, pour toujours. (LJB)

Parce que c'est certainement la meilleure face B jamais composée pour un 45 tours de chez Carrere, et en anglais s'il vous plaît. (RG)

Parce qu'on n'y était pas encore tout à fait, mais que ça commençait déjà sérieusement à venir. (LJB)

Parce que c'est sans doute le meilleur morceau franco-allemand de parano-wave. Parce que ça rappelle fatalement ces épisodes où Horst Tappert arrête des punks dealers dans un entrepôt désaffecté de la banlieue est de Munich. (RG)

Parce qu'imaginez une seconde si a-Ha avait fait de l'italo-disco. Eh bien ça aurait été assurément pire que ce morceau signé par cet étrange groupe suédois composé d'une sorte de John Travolta fan d'EBM et d'une sous-Bonnie Tyler impeccable au refrain. 30 ans après, certains cherchent encore un sens au clip. Moi compris. (RG)

Parce que c'est le seul morceau de ce classement qui sonne comme un croisement entre un single d'Etienne Daho période La Notte, La Notte… et une tronçonneuse balancée sur un bloc de granit. Parce que pendant au moins les 4 ans qui ont suivi, il n'a existé rien de mieux pour rendre fou ses parents. (LJB)

Parce qu'aucun autre morceau ne donne autant l'impression d'être aux commandes d'un tank M-80 lancé à pleine vitesse en direction des derniers remparts du Monde Capitaliste. (RG)

Parce que c'est le seul disque de toute sa discographie sur lequel Jaz Coleman a l'air d'un type à peu près normal. (LJB)

Parce que personne n'a aussi bien dansé la salsa EBM que Gabi Delagdo et Robert Görl dans ce remake des 1001 nuits à Düsseldorf. (RG)

Parce que quand vous en aurez définitivement assez de ce morceau, il vous restera encore le monumental « Mots » en face B. (RG)

Parce que Phil Lynott et le mec aurait récité l'annuaire qu'on l'aurait mis quand même. Parce que grand moment de Stallone-rock. Parce que ça fait toujours un pincement au coeur de voir qu'un an avant sa mort, l'ex-leader de Thin Lizzy commençait à ressembler de moins en moins à Pascal Legitimus et de plus en plus à Roland Magdane. (LJB)

Parce que seul Ice-T pouvait encore oser porter un bolero clouté de la sorte en 85 sans être inquiété. (RG)

Parce que personne n'oubliera jamais la façade du lycée Shermer, et parce que les peines de coeur adolescentes devaient être bien plus marrantes à l'époque qu'aujourd'hui, où les jeunes n'ont plus qu'un putain de morceau d'Adele pour chialer. (RG)

Parce que tout est dans tout et réciproquement mais surtout dans cette vidéo de L.L. Cool J âgé de 17 ans et jouant son meilleur morceau live en direct devant tout le monde à l'émission Soul Train, épicentre du cool mondial entre 1971 et 1993. (LJB)

Parce que la Suisse n'avait jusque là jamais décoché autant de flêches de haine enflammées. (LJB)

Parce que This Nation's Saving Grace est le meilleur album de The Fall. OK, avec Bend Sinister. Et Grotesque. Et Hex Enduction Hour. Et The Frenz Experiment. Et The Infotainment Scan. Bon, en tout cas, une chose est sûre, c'est que « Cruiser's Creek » est le meilleur morceau de The Fall. Avec « Kicker Conspiracy ». Et « New Big Prinz ». Et « Bill Is Dead ». Et « Lost In Music ». (LJB)

Parce que « Faces » est un morceau d'italo-disco certifié 100 % italien. Chanté par une Italienne. Et le résultat vaut tous les Den Harrow et les Ken Laszlo de la Terre. (RG)

Lelo Jimmy Batista est sur Twitter
Assez logiquement, Rod Glacial y est aussi.