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Music

Dans la dynastie des fils & filles de, voici Jakob Danger, le fils Green Day

Il a 17 ans, vient de signer sur Burger Records et veut éviter le pop-punk de son père.

Non, tout n'est pas écrit d'avance. Pour chaque Charlotte Gainsbourg, Enrique Iglesias, Thomas Dutronc, Norah Jones, combien de Julian Lennon, de James McCartney, de Davy Sardou ou de David Jarre ? Le mythe du gene héréditaire de la musique n'est pas une vérité scientifique. Jakob Armstrong est un petit nouveau dans ce game. Mais si vous tapez son nom dans Google, la première chose que vous apprendrez sur lui est que son père n'est autre que Billie Joe Armstrong, le leader de Green Day. La deuxième chose que vous apprendez est que son deuxième prénom est Danger. Oui, parfaitement, Danger est [prenez l'accent d'Austin Power] son middle name.

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Jakob Danger est toujours au lycée, il vient d'avoir 17 ans, mais a déjà un paquet de morceaux qui traînent sur YouTube ou Soundcloud, et qui prouvent que l'ADN musical de son père lui a bien été transmis. Le frère de Jakob, Joey, est également musicien, batteur dans le groupe SWMRS. Ceci étant dit, il est plutôt ardu de déceler l'influence directe de Green Day dans la musique de Jakob. La pop-punk n'est pas trop à propos, au lieu de ça, Danger a opté pour une garage-pop catchy avec une touche surf. Grâce à son frère, Burger Records est tombé sur ses morceaux et lui ont illico suggérer de signer un deal pour une cassette. Chose faite.

On a passé un coup de fil à Jakob, après la sonnerie, pour prendre la température de la future star de la Bay Area.

Noisey : La musique coule dans les veines de toute ta famille. Tu as un jour imaginé la possibilité de ne pas devenir musicien ?
Jakob Danger : J'écris des chansons depuis un moment maintenant, mais je les partage rarement. Je garde beaucoup de choses pour moi. La musique est un truc que j'adore faire, mais j'aime aussi beaucoup le sport, j'aime aussi jouer la comédie. Il y a vraiment plein d'autres trucs que j'aime faire à côté de la musique.

« King Of The World » est un petit tube. Ton père est réputé pour écrire des morceaux catchy comme ça. À quel degré sa musique influence la tienne ?
J'aime bien les chansons de mon père, évidemment, j'ai grandi avec, mais mes plus grosses influences sont les Strokes et Beach Fossils. Ce sont mes deux groupes préférés. Le premier album de Beach Fossils est surréaliste. J'adore ce truc.

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Tu as signé sur Burger Records. C'est arrivé comment ?
C'est un peu fou en fait. J'ai enregistré quelques morceaux puis je les ai mis en ligne sur Soundcloud cet été. Mon frère est pote avec les gens de Burger alors ils les ont entendu et ont vraiment aimé. Ils ont donc demandé à mon frère de me demander si j'étais intéressé pour leur faire une cassette. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Je leur ai répondu par mail et on a commencé à bosser ensemble.

Quel est ton groupe péréfér chez Burger ?
Dog Party. Le groupe de mon frère a joué avec eux quelques fois et j'ai pu les rencontrer. C'est vraiment cool. Ca me rappelle un peu les Black Keys parce que c'est aussi un duo.

D'ailleurs, tu as joué un temps dans SWMRS, le groupe de ton frère. Tu as appris quoi durant cette période ?
J'ai joué avec eu sur leur tournée au printemps dernier, à la basse. C'était vraiment fun. Le bassiste avait ses exams à l'université donc il n'a pas pu partir avec eux alors ils m'ont demandé d'apprendre les morceaux. On a répété uniquement un mois avant de partir en tournée. J'ai appris comment réagir face à la foule !

Joey fait de la batterie sur tes morceaux. Vous collaborez fréquemment ?
Oui, ça arrive. Mais il a simplement enregistré « Don't Try » et « King Of The World ». Pour le reste de la cassette, c'est mon père ou moi qui nous sommes chargés de la batterie.

Ton père a produit plusieurs albums des SWMRS. Il va produire les tiens aussi ?
Ouais, s'il veut le faire ce serait super. Je bosserai de toute façon avec tous ceux qui voudront produire ma musique.

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Ca doit être cool de pouvoir dire « hey papa, tu peux me filer un coup de main là-dessus ? »
Ouais, c'est clairement un privilège. Ceci étant dit, j'ai vraiment envie d'élargir mes horizons et de rencontrer d'autres gens.

Tu es encore au lycée. Comment tu maintiens l'équilibre entre les cours et la musiques ?
Aller à l'école me prend la majorité de mon temps. Il y a des tas de chansons auxquelles je pense en cours et que j'ai complètement oublié quand je rentre à la maison, ce qui est frustrant. Mais je passe aussi beaucoup de temps tout seul, à composer, ce qui pose parfois problème avec le boulot pour l'école. Quand j'arrive à trouver du temps, c'est super en tous cas.

Tu prévois quoi après le bac ?
Je ne suis pas encore fixé sur que j'ai envie de faire. Je crois que je vais essayer d'aller à la fac pour voir comment ça se passe. Mais je veux aussi continuer à écrire et à jouer de la musique. On verra selon mon calendrier.

« Danger est mon deuxième prénom » est une phrase célèbre, surtout grâce à Austin Powers. Tu la sors souvent aux gens ?
En fait, j'ai parlé de mon deuxième prénom à très peu de gens avant d'enregistrer sous ce nom. Je sais pas, c'est cool. Je remercie mes parents tous les jours pour ça ! Ils adorent le film Austin Powers, à tel point qu'ils ont décidé de baptiser leur fils Danger. Je crois que ça fait de moi quelqu'un d'unique.

Pour finir, c'est quoi ton album préféré de Green Day ?
Je crois que j'envisage toute la musique de mon père comme une seule oeuvre, donc c'est dur d'y réfléchir en termes d'albums individuels parce qu'ils représentent sa vie entière. Mais si je devais vraiment en choisir un, je dirais 21st Century Breakdown… ou Dookie. Cam Lindsay n'a pas de second prénom. Il est sur Twitter.