FYI.

This story is over 5 years old.

Music

Quand soudain, 16 tonnes de clavecins vous tombent sur le coin de la figure

Soyez bien certains d'une chose : le premier maxi de The Noise Consort est un des disques les plus fous, originaux et excitants que vous aurez l'occasion d'écouter cette année. Écoute intégrale.

Quand un label vous envoie sa nouvelle sortie en vous précisant qu'il s'agit d'un disque de « clavecin hardcore » qui souligne les liens entre metal et musiques baroques du XVIIe siècle, forcément, vous doutez. Mais quand vous savez que ce label est Kill The DJ et que le projet en question, est mené par Benjamin Morando, moitié de Discodeïne, vous êtes soudainement un peu plus intrigué. Et le fait est qu'il aurait été regrettable de passer à côté de ce premier EP de The Noise Consort, très clairement un des disques les plus fous, originaux et excitants que vous aurez l'occasion d'écouter cette année. Loin de la crânerie drone stérile ou du gimmick crossover pénible, The Noise Consort EP réussit non seulement à proposer 4 titres réellement cohérents et captivants mais aussi et surtout à imposer une identité forte, radicale et inédite, quelque part entre les cauchemars industriels de Christoph De Babalon, l'apoplexie contrapunctique de Meshuggah et les longs tricots d'angoisse que développait Bruno Nicolai pour Jess Franco ou Sergio Martino au début des années 70. Ça sort le 9 juin sur Kill The DJ, c'est absolument brillant et, pour ne rien gâcher, la pochette signée BLASE, est très réussie. Mais le mieux c'est encore de l'écouter - ça tombe bien, l'engin est disponible juste en-dessous, dans sa pleine et absolue intégralité, pour la première fois dans l'histoire du clavecin hardcore, de l'apoplexie contrapunctique et des tricots d'angoisse.

Publicité