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Art

La beauté des détritus trouvés sur les chemins de fer désaffectés

Nik Mirus transforme trouve du beau partout.
All photos courtesy the artist

Qu’elle est belle cette jeunesse qui n’en a rien à foutre. Elle écoute des musiques violentes en marchant sur les rails de la vie, un filtre toaster et quelques flares viennent les protéger de la réalité. Fragile et désinvolte, elle ère dans les terrains vagues, les usines abandonnées et les voies désaffectées comme dans une vidéo Vimeo. Heureusement, ils sont forts les jeunes, et ils prennent de belles photos : c’est en tout cas vrai pour Nik Mirus et sa série Mirus, une sorte de documentation travaillée des détritus trouvés sur les rails.

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Nik Mirus n’est pas dupe et sait que personne n’en a rien à foutre des ordures laissées à l’abandon, du coup, il les photographie au coucher du soleil, l’heure où tout est plus beau. Cet artiste de Montréal dit avoir « une sensibilité particulière pour comprendre les rapports entre les objets et la lumière. »

Il nous explique : « Au premier regard, les tessons, les miroirs et tous les bouts de plastique paraissent banals, communs et inintéressants. Mais avec le temps, j’ai appris à les aimer. À leur porter une attention qui me permet de développer une interaction avec eux et leurs environnements. »

« Je m’intéresse à la façon dont les éléments naturels comme le vent, la pluie, et le soleil, vont affecter et jouer avec l’objet et ses textures. Une fois photographié sur place, j’emporte ces détritus dans mon studio et je continue mes expérimentations. »

Pour découvrir tout l’univers de Nik Mirus, rendez-vous sur son site.