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Music

Les 15 vertus de Francky Vincent

Chaud devant ! On a épluché l'autobiographie du zoukeur guadeloupéen, « Ma fesse cachée », pour vous en extraire la pulpe.

C'était le livre à ne pas laisser passer, et vous l'avez honteusement survolé, avouez-le. La volonté de l'éditeur de ne pas éditer une seule phrase du gentleman cabrioleur ne peut pas vraiment vous donner tort. Il faut dire aussi que l'autobiographie de Francky Vincent, sobrement intitulée Ma fesse cachée, n'a pas non plus bénéficié d'une rotation lourde dans les médias de France, de Navarre et d'Outre-Mer. Ces 400 pages (oui, oui) sont le résultat d'une lutte acharnée au nom de l'art d'une petite maison d'éditions du sud-ouest (Mérignac plus exactement), Vents Salés. Et évidemment, ne vous attendez pas à en apprendre beaucoup du chanteur guadeloupéen sur un plan strictement musical, en revanche, niveau fun, galipettes et coups de gueule, vous vous en doutez, il nous met très très bien.

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Le bouquin est marqué tout du long par ce que Francky V. appelle la « franchise attitude », notamment lorsqu'il évoque son pays, la Guadeloupe (« Là-bas dans mon île, se la jouant parfois "donneuses de leçons", certaines personnes n'aiment pas les prostituées, les homosexuels, les Békés, les indépendantistes, les Dominicains, les Haïtiens, les Blancs, les chiens, les chats et Francky Vincent » ou encore « 80 % des Antillais, en toute honnêteté, pensent que nous avons une mentalité insupportable (…) L'Antillais vivant en France est carrément fataliste quand on lui parle de la mentalité de ses frères et soeurs vivant aux Antilles. ») Avec son île, ça a toujours été une histoire d'amour-haine, il va d'ailleurs vouloir la quitter très vite, après un job de fonctionnaire avorté à la Sécu de Point-À-Pitre.

Francky se lance pleinement dans la musique à 18 ans. Influencé par le groupe phare d'Haïti, Tabou Combo, et Les Vikings de la Guadeloupe (avec lesquels il sortira deux albums en 1981), son groupe adolescent qui se baptise dans un premier temps les Mercenaires du Raizet (du nom de sa cité) optera ensuite tout simplement pour le nom de Tabou n°2, tant qu'à faire. Ils sortiront deux albums avant que Francky parte au service militaire, et un dernier disque au retour de leur leader en 1978, logiquement intitulé Retour en force. Puis Francky Vincent s'envolera tout seul, d'une trajectoire arty-zouk (auteur d'un rap en 1984, d'un mini-album sur Celluloïd en 1985, et de pochettes toutes plus stylées les unes que les autres) aux succès des années 90 que tout le monde fredonne aujourd'hui, même les chiens, vous le verrez plus bas.

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40 ans de carrière plus tard, celui qu'on surnomme Doc' Porno ou le Zoukeur X a enfin pris le temps de raconter en détail ses premiers émois, ses coucheries, son métier, son pays, ses voyages, ses déconvenues, ses femmes, ses enfants et sa famille. Vous apprendrez notamment au milieu de moult anecdotes bien salées, pourquoi Tropiques FM étaient les seuls à diffuser sa musique, comment le producteur Christian Lester a fait de lui le chanteur le plus populaire des Antilles (et on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs), ce qui s'est vraiment passé sur le plateau de l'émission 40° à l'Ombre en 1995, la fois où Francky a eu le petit kakinou aux trousses, pourquoi il ne voulait pas que « Tu veux mon zizi » sorte en single… Il se permet TOUT, ne cache RIEN, pas même son histoire d'amitié avec Mickaël Vendetta lors de sa participation à la triste Ferme des Célébrités. Les photos en fin d'ouvrage le montrent affichant le même sourire éclatant, qu'il soit en compagnie d'Annie Cordy, de Booba, d'Elie Semoun ou de Cali. Et si ce n'était pas ça finalement le pouvoir de l'indomptable Francky Vincent, vivre libre, positiver en toutes circonstances et toujours relever la tête ? Voilà en tous cas les 15 vertus qui lui collent à la peau.

AMI DES MARGINAUX

« À 19 ans, j'avais la voix qui n'avait pas mué, c'était quand même inquiétant pour les mauvaises langues qui n'en manquaient pas une, pensant que j'étais homosexuel, parce que j'avais la voix d'une "gonzesse qui piaille". Et c'était parti pour la fausse rumeur bête et méchante qui ne m'atteignit point. Car contrairement à certains Antillais, j'étais loin d'être homophobe. De toute façon, les homosexuels, qu'on appelle makonmè en Guadeloupe et makoumè en Martinique, adorent ma personnalité, à travers une provocation qui les interpelle. J'en connaissais un, se prénommant Stéphane dit Fafanne, habitant la cité, qui appréciait mon grain de folie, ça ne me dérangeait pas de lui dire bonjour chaleureusement afin qu'on "se tape la causette", il avait une façon de se vanter qui me faisait rigoler, car il en rajoutait toujours une couche. À ma grande surprise j'étais déjà tolérant donc ouvert aux marginaux. »

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CHÉRI DE CES DAMES

« (…) vers 21 heures (je) fonçais vers les hôtels du Gosier, pour voir jouer quelques collègues musicos en profitant pour draguer au bar. Les touristes canadiennes, qu'on appelait dans le jargon des dragueurs "les canards", firent de la Guadeloupe leur destination de prédilection, et pour mieux agrémenter le séjour acceptaient avec le sourire les avances de la gent masculine. Mon terrain de chasse se situait dans trois hôtels voisins, l'Arawak, le Callinago et le Salako où se regroupaient les futures victimes. Avec humour on se disait entre dragueurs qu'un "vol de canards" était arrivé la nuit dernière et qu'il fallait "sortir les munitions". Les Canadiennes en vacances (moyenne d'âge 45 ans) adoraient les Noirs, les métis, les gens des îles et le rhum, donc elles étaient programmées pour consommer local. (…) Elles étaient très faciles à la conversation, je dirais même à la détente. (…) on dansait langoureusement un compas direct, le rythme haïtien de l'époque agrémentant un "collé-serré". Puis mon déhanchement sensuel, parfum Paco Rabanne et déodorant Printil terminaient le travail. »

VISIONNAIRE « SEXCEPTIONNEL »

« En 1992, une connaissance féminine travaillant chez CBS me répétait inlassablement: "Francky, grâce à ton talent 'sexceptionnellement' particulier, tu fais partie des rares chanteurs français ne se prenant pas au sérieux, authentique, inimitable, avec des chansons coquines qui séduiraient les métropolitains si tu étais hyper médiatisé, t'amenant à être un chanteur très populaire." Gageons, sans prétention aucune, qu'elle était en train de me dire ce que je pensais et constatais quotidiennement, car des témoignages de la sorte, j'en avais à profusion. »

HOMME MODERNE

« Je ne suis nullement nostalgique. C'est synonyme de "refus d'évoluer". J'apprécie la modernité, ce que font les jeunes, m'en informe et m'en imprègne, m'habille fashion, il m'arrive même de dire des mots en verlan sans avoir la sensation d'être ridicule. »

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ARTISTE AVANT TOUT

« Fruit de la passion, fut composé en "direct live sexuel" en 1991. J'étais en pleine action avec une nana, c'était super chaud, quand soudain elle me sortit en s'exclamant : "vas-y Francky, c'est bon !" Ma guitare étant à proximité, j'abrégeai en toute goujaterie durant quelques minutes nos ébats, en m'excusant du bout des lèvres, afin de plaquer quatre accords et trouver fort heureusement le refrain spontanément. C'est aussi en continuant ce qu'on avait commencé que je trouvai des répliques efficaces, car ma partenaire particulièrement extravertie m'avait vachement aidé. (…) Merci jolie demoiselle d'une nuit dont j'ai oublié le prénom, si tu te reconnais, appelle-moi au 06 06 06 06 [c'est le numéro inscrit dans le livre]. Merci ! Mille fois merci ! »

AMOUREUX DU TRAVAIL BIEN FAIT (ET DE SES FRUITS)

« Excusez-moi cher lecteur d'être par moment très classe et parfois faussement romantique, pour avoir accès au but escompté, ce qui m'amène généralement à reculer pour mieux sauter. S'il vous plaît, en espérant que cela va rester entre nous, je tiens à vous dire que je n'étais pas très en forme ce soir-là. Il ne fut pas question que je perde la face "face à la fesse". Par contre j'allais retrouver la pêche le week-end suivant, afin de vite rectifier le tir en dégustant avec délectation son abricot.(…) »

« Tout allait bien ! J'avais réalisé mon rêve, être disque d'or et disque de platine avec l'album Fruit de la passion, puis disque d'or avec l'album Le tombeur. J'étais très sollicité et assez lucide pour ne pas avoir le melon. De toute façon, en vingt ans de métier je n'avais jamais eu la grosse tête (oh ! excusez-moi, j'ai omis de vous dire qu'il m'arrive d'avoir la grosse tête à un autre niveau, n'est-ce pas mesdames !)… »

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ANTIRACISTE VÉRITABLE

« Cette déculottée ne m'avait pas empêché de préparer et de produire mon nouveau spectacle qui fit sensation à l'Olympia en 2000. J'assurai trois concerts dans cette salle qui m'était familière car c'était la troisième fois que j'arpentais cette scène qui ne m'avait jamais impressionné. Par contre j'étais sidéré par l'assistance. Il y avait 80 % de Blancs et 20 % de Noirs. Ne me dites pas que les Noirs étaient allés voir Johnny Hallyday au Champ de Mars. Depuis quand les Noirs adoraient Johnny à ce point-là, ils avaient oublié que c'était lui qui avait chanté "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir". Oups ! C'est juste de l'humour ! Oh peut-être parce que c'était un spectacle gratuit, excusez-moi j'avais oublié qu'ils adoraient tout ce qui était gratuit, payer pour aller voir Francky Vincent c'était trop demander à la communauté antillaise car certains Antillais étaient jaloux de mon succès en France. Par contre les métropolitains étaient majoritaires, le sourire aux lèvres, et reprenant les refrains tous en choeur, merci les Blancs ! »

NOBLE DANS LA DÉFAITE

« C'est en février 2003, non sans mal et quelque peu fataliste, que j'ouvris le restaurant Francky Vincent Café. (…) Ce retard de quatre mois déclencha chez moi une angoisse terrifiante écourtant mes nuits de sommeil, perturbant mes relations amoureuses avec Sandrine, dégoûtée et appréhendant la suite de la mésaventure, qui se transforma en déconfiture. Je n'avais plus envie d'ouvrir cette affaire, convaincu que je fonçais vers une cuisante désillusion. C'est dans un état d'esprit fataliste que je me consacrai comme un sacré con à mon restaurant, et que je réalisai avec une facilité déconcertante "le cauchemar de ma vie". Après des ouvriers de merde, je me retrouvai avec un personnel de merde. Ces gens-là se donnèrent carrément le mot pour foutre la merde dans mon établissement avec la complicité de ma secrétaire de merde, afin d'amplifier mes emmerdes. Ils étaient tous fumeurs, planquant leurs mégots n'importe où dans la cuisine, arrivant en retard, et bien d'autres choses sordides dévoilées dans une de mes chansons s'intitulant Droit de réponse, sur internet. En fin de compte je fus considéré comme une merde dans mon établissement, donc je pouvais être pessimiste sachant que le respect était inexistant. Leurs attitudes négatives et irrespectueuses à mon encontre me firent comprendre que j'étais loin d'avoir l'allure d'un patron… »

FAISEUR DE PAIX

« Un de mes fils qui avait 6 ans à l'époque, me posant des questions embarrassantes avec beaucoup d'aplomb pour son âge, m'en sortit une très longue, qui m'interpella : "Papa, pour quelles raisons les Noirs n'aiment pas les Blancs, les Indiens détestent les Noirs, ces derniers détestant les mulâtres, pendant que les Békés critiquent la présence des juifs dans l'île, les Haïtiens et les Dominicains rejetés par les Guadeloupéens pratiquent forcément le réflexe communautaire, ainsi que les Libanais ne sympathisant que commercialement ?". La réponse à cette question de mon fils fut facile en gros (…), je lui fis remarquer que s'il y avait de l'amour et de la solidarité entre tous ces gens, ce genre de problème existerait encore, mais sans plus. »

HONNÊTE AVEC LA PROFESSION

« En France, des chanteurs médiocres, et qui n'évolueront jamais parce qu'ils ne sont pas doués, j'en connais quelques-uns dont je ne citerai par les noms, car ils seraient agressés et révoltés par ma franchises, et ma façon honnête de constater les dégâts, sachant que je ne suis pas le seul du métier à le penser, mais peut-être à le dire. Un artiste n'ayant pas de talent peut se retrouver dans des émissions de variété (…) il peut se permettre de parler fort en toute prétention, se donner une contenance qu'il est loin d'avoir, faire une carrière au top parce qu'il a des amis entretenant sa médiocrité, et tout en étant "à chier" peut même espérer être nominé et de surcroît remporter les Victoires de la musique en tant qu'artiste représentant "la nouvelle scène française" (…) Tout est possible dans un pays où la médiocrité est encensée par les copains décideurs dans les maisons de disques, radios et télés. (…) Quand les hypocrites, faux-culs et lèche-culs se donnent le mot dans ce métier pour propulser un artiste, tout est possible, par contre dans le milieu des courses de chevaux je vois mal un âne remporter le Prix de l'Arc de Triomphe. »

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AUTEUR-COMPOSITEUR-INTERPRÈTE CLEAN

« Votre attention s'il vous plaît ! Je vais vous faire une confidence, la dernière fois que j'ai fumé c'était le 18 avril 1956. Ma carrière s'est toujours faite sans stupéfiants, en ayant le talent d'être auteur, compositeur et interprète de mes oeuvres, un peu instrumentiste à travers les percussions et quelques accords de guitare grattés vite fait, le temps de trouver une mélodie toute simple et captivante grâce à une oreille musicale et une spontanéité dans l'imagination indéniable, une hygiène de vie me donnant une énergie imperturbable, qui a semblé vouloir s'effriter à la cinquantaine (mais toujours vaillante à un autre niveau car il m'arrive de me réveiller avec la béquille). Mais ne vous faites pas de soucis, chers amis, tant qu'il y aura le mental, je vous donnerai encore le meilleur, aidé par la détermination. Attention les jeunes ! »

AMI DES ROUTIERS

« Je me souviens avoir fait l'expérience en écoutant du "moi-même" sur le trajet Dole-Paris, long de 360km, et j'eus la surprenante satisfaction d'arriver plus rapidement à bon port en écoutant mes chansons rythmées. Par contre au retour de la capitale, empruntant le même parcours en écoutant Vincent Delerm, Jean-Louis Murat, Raphaël et Bénabar, c'était tout à fait autre chose ! Oups ! Je m'étonne ! J'ai dû m'arrêter trois fois en chemin pour boire du café et de la boisson énergisante, sinon je m'endormais au volant. Un conseil à tous ceux qui empruntent la route des vacances, impatients d'arriver en respectant les limitations de vitesse sur l'autoroute, souhaitant éviter l'envie de somnoler en buvant moins de café, écoutez du Francky Vincent ! Souriez à la vie ! Vous êtes déjà en vacances ! Un conseil à tous ces routiers ayant généralement la photo d'une Playmate dans leur camion, écoutez du Francky pour mieux vous conditionner au lieu d'écouter du Johnny, et faites-vous des gâteries à l'abri des regards indiscrets dans votre véhicule sur une aire d'autoroute. »

ANTISPÉCISTE VÉRITABLE

« Savez-vous que les chiens aussi adorent mes chansons ? Je me souviens d'un copain chanteur vivant seul dans une maison à la campagne, qui en possédait trois. Un jour, lui rendant visite, il m'avoua qu'en chantant ses compositions sentimentales et tristes, ses chiens pleuraient en rentrant la queue, et que par hasard, en mettant sur la platine la chanson Fruit de la passion, ils aboyaient à tout va, en agitant énergiquement la queue dans tous les sens (sans double sens s'il vous plaît). Fort de ce témoignage me semblant incroyable, spontanément je pris ma guitare et fredonnais le refrain "vas-y Francky c'est bon", et de constater que le copain ne m'avait pas menti ; le comble, un mâle posa ses pattes sur la croupe d'une femelle pour mimer dans le vide un semblant de fornication. Quel pouvoir ! Elle est vraiment puissante cette chanson ! J'avais la preuve irréfutable que le tube Fruit de la passion pouvait faire un carton chez nos amis les chiens. »

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TAISEUR DE RUMEURS

« En 1987, nous avions vu la pauvre Isabelle Adjani désemparée, se présenter au journal de 20 heures afin de démentir la rumeur qu'elle avait le sida, devant des millions de téléspectateurs. Quand on titille ma provocation, spontanément je réagis, la redoutable rumeur faisant son bonhomme de chemin pour me déstabiliser, je compris qu'il était nécessaire que je prenne ma guitare (…) Animé par une provocation effrontée, je choisis le titre Il court, il court, afin de l'interpréter devant des milliers de téléspectateurs.

Naïvement l'animateur me lança, ne sachant pas que ma prestation allait prendre une surprenante tournure. Pendant la première minute je fus sage, mais arrivé à une partie du texte que je vous cite : "Il court, il court le sida / Ma capote et moi / Réflexe préservatif / Génération caoutchouc", je descendis la fermeture de ma braguette pour sortir un préservatif de mon slip, puis de son emballage, en le déroulant, afin de le présenter pendant dix interminables secondes à la caméra principale, en toute décontraction (…) Panique générale à RFO Martinique ! Je quittai le plateau assez fier d'avoir fait le show, en allant jusqu'au bout de ma démonstration, qui fit taire par la suite la rumeur imbécile. »

À L'ÉCOUTE DE SES FANS EN TOUTES CIRCONSTANCES

« C'était exceptionnellement bizarre qu'une jeune femme me prie de la suivre aux toilettes dans un aéroport, c'est plus plausible dans une discothèque branchée. (…)
Tout en hallucinant et malgré mon appréhension, je la suivis afin de satisfaire ma curiosité et découvrir le culot qui l'animait, en sachant que j'allais bien entendu me dérober à toute proposition illicite ou indécente. À mon agréable surprise, elle souhaita que je l'attende près de la porte principale, prétextant aller faire pipi, pour me ramener sa petite culotte illico presto, afin de lui signer un autographe personnalisé. Je vais vous faire une confidence, sans être méchant, son string ne sentait pas la rose, mais je lui avais quand même paraphé "longue vie sexuelle à Clara" en apnée. C'est aussi ça la vie d'artiste ! »

Vous pouvez vous procurer l'autobiographie de Francky Vincent sur ce lien. Rod Glacial a la franchise attitude sur Twitter.