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Music

Pour Phil Collins, Paul McCartney reste un trouduc

Il sort de sa retraite, annonce une nouvelle tournée et ne revient pas pour mâcher du chewing-gum.

Dans une récente interview donnée au Sunday Times, le maître de la ballade et le co-auteur d'un des meilleurs morceaux de tous les temps (« Easy Lover​») se confie sur la guerre froide qui l'oppose à Paul McCartney depuis 14 ans.

L'origine du conflit remonte à 2002, lorsque Phil Collins a voulu approché McCartney lors du jubilee de la reine à Buckingham Palace afin de lui demander de signer son autobiographie des Beatles, fraichement publiée par Hunter Davies. Collins raconte que McCartney lui aurait répondu d'une façon pour extrêmement incorrecte : « Oh Heather [Mills, sa femme de l'époque]​, ​​on dirait que notre petit Phil est fan des Beatles. »

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Il poursuit : « Et je me suis dit, 'Espèce de connard, t'es qu'un connard. Je ne l'oublierai jamais.' McCartney était un de mes héros. Mais il avait cette attitude, dès qu'il te parlait, comme s'il pensait à haute voix… 'Je sais que ça doit être très dur pour toi, parce que je suis un Beatle. Je suis Paul McCartney et ça doit être vraiment très très dur pour toi de mener une conversation avec moi.' »​

Une photo prouvant que ce beef sommeille certainement depuis plus longtemps

L'interview est tombée en même temps qu'une annonce importante, Phil Collins sort de sa retraite et il sera à nouveau sur la route pour une tournée très justement intitulée Not Dead Yet. Lors d'une conférence de presse, la légende a évoqué son état physique et mental : « J'ai arrêté de travailler [il y a 10 ans] parce que je voulais être un père au foyer. Et la chance n'a pas été avec moi, dès que j'ai pris ma retraite, ma famille a volé en éclats… C'est à ce moment-là que je me suis mis à boire… »

​Rassurez-vous, Phil a depuis remonté la pente, avec une canne, certes, et même s'il a coupé court aux rumeurs de tournée de Genesis, il « donnera tout ce qu'il a » et « chantera à Bercy en juin prochain » (qui depuis sa retraite est devenue l'AccorHotels Arena). Et il vaudrait mieux y être, car on vous le dit encore une fois : il n'y aura plus jamais de types comme Phil Collins​.

(Photo - Mattia Zoppella)