Une compilation des vidéos qui ont été les plus vues cette année 2015 sur la version française de VICE News.

10 : Expérimentation animale : Les singes de laboratoire

Dans la campagne hollandaise se trouve le plus grand laboratoire de test sur les primates : le Centre de recherche biomédicale sur les primates (BPRC). Ici, des scientifiques tentent de trouver des remèdes aux pires maladies humaines, en effectuant des tests sur des singes — ce qui ne plaît pas à tout le monde.

Des partisans des droits des animaux souhaitent la fermeture du centre et appellent au recours à des méthodes alternatives — qui ne recourraient pas à l'expérimentation sur des primates. Mais d'après les spécialistes du centre, la science ne peut pas encore se passer des tests sur les singes.

9 : Migrants : Le millionnaire qui s'est jeté à l'eau

L'année 2015 restera marquée par une crise migratoire d'envergure, au cours de laquelle plus de 2 500 migrants sont morts dans la mer Méditerranée en essayant de rejoindre l'Europe.

Cet été, VICE News a rencontré le millionnaire américain Chistopher Catrambone et sa femme, l'Italienne Regina Catrambone qui ont créé la Station d'aide en mer aux migrants (MOAS). Le bateau de MOAS a multiplié les sorties en mer pour des missions de recherche et de sauvetage.

Nous sommes allés à la rencontre de l'équipe derrière le MOAS, avant qu'elle ne parte en opération depuis l'île de Malte.

8 : Au coeur du Yémen en guerre : attaque sur Sanaa

En mai dernier, la capitale du Yémen, Sanaa, vivait sa sixième semaine de bombardements par une coalition menée par l'Arabie saoudite. Les médias internationaux ne réussissent pas à entrer dans la capitale assiégée. Yousef Mawry est l'un des rares journalistes locaux qui travaille à Sanaa. Pour VICE News, il a filmé sa ville détruite et est allé à la rencontre de ceux qui essaient d'y survivre.

Le conflit yéménite fait encore rage plus de 6 mois après le tournage de ces images.

7 : Enfermés : Les malades mentaux dans les prisons américaines

En 2015, les États-Unis peinent encore à offrir une solution adaptée aux personnes atteintes de maladies mentales dans le pays. À Chicago, la situation est particulièrement problématique et cette crise prend une ampleur sans précédent. À cause des coupes budgétaires et des maigres ressources municipales, les malades mentaux sont laissés quasiment sans soutien dans la ville de l'Illinois.

Ainsi, ces personnes malades se retrouvent souvent devant la justice et ensuite en prison — même pour des délits mineurs ou des crimes sans violence. VICE News s'est rendu dans la prison de Cook County et a rencontré certains de ces malades.

6 : La nouvelle vie de l'AK-47

L'AK-47 est une arme mythique fabriquée par l'entreprise russe Kalashnikov, utilisée par nombre de groupes armés au fil de l'histoire récente. Aujourd'hui, les ventes sont en baisse, à cause de sanctions imposées par les États-Unis sur la compagnie russe.

Alors, Kalashnikov essaye de redorer le blason de son arme favorite grâce à une ambitieuse campagne marketing. Objectif : faire de l'AK-47 une « arme de paix ».

5 : New York : L'enfer de la défonce bon marché

Depuis quelque temps, une nouvelle drogue a fait son apparition à New York : la K2, une herbe aspergée d'agents chimiques, qui est censée reproduire les effets de la marijuana. La K2 est l'option la moins chère pour se défoncer (1 dollar le joint) et il est très facile d'en trouver, notamment dans les épiceries de quartier.

Sur les 6 000 appels téléphoniques passés aux centres antipoison américains impliquant le K2 en 2015, un quart provient de New York. Rencontre avec les ambulanciers et bénévoles qui viennent en aide aux accros new yorkais à la K2.

4 : Le pire stage au monde

Le Japon fait face à une terrible pénurie de main d'oeuvre — notamment à cause du vieillissement de sa population et à la très faible immigration. Pour remédier à cela, le pays a mis en place un dr étrange programme de stage qui fait venir des travailleurs étrangers depuis la Chine, le Vietnam ou encore des Philippines.

Les « stagiaires » peuvent alors rester trois ans au Japon et sont censés acquérir des compétences qu'ils pourront ensuite utiliser dans leur pays. Mais en réalité beaucoup de stagiaires sont sous-payés, criblés de dettes, et réduits à un esclavage qui ne dit pas son nom.

# 3 : Entretien avec Luz de Charlie Hebdo

Quelques jours après les attaques contre la rédaction de Charlie Hebdo, VICE News a rencontré l'un des survivants : le dessinateur Luz, qui était en retard au comité de rédaction le jour de l'attaque des frères Kouachi.

C'est dans son appartement, aux volets tirés pour se protéger de possibles snipers, qu'il revient en cette fin janvier sur ce qu'il a vu après l'assaut terroriste dans les bureaux du magazine. Il nous parle de la réalisation du premier numéro publié après les attaques, des réactions après sa parution, et de son nouveau statut d'icône — malgré lui — de la liberté d'expression.

2 : Les esclaves sexuelles du Bangladesh

Au Bangladesh, le plus grand bordel du pays s'appelle Daulatdia. 1 500 femmes et jeunes filles sont prostituées à des milliers d'hommes, et ce, tous les jours. Là-bas, les macs sont appelés des « madames ».

Les prostituées y travaillent sans répit, pour pouvoir rembourser la « dette », que la madame a payée pour elles. Cela prend parfois des années, puisqu'une passe entre ces murs ne rapporte pas plus qu'un dollar.

1 : Des écolières à vendre au japon

En juillet, le reporter de VICE News, Simon Ostrovsky, nous emmenait dans les quartiers les plus animés de Tokyo, où des filles sollicitent les clients dans leurs uniformes d'écolière. On suit Simon dans un concert où un groupe de filles habillées en écolières joue devant des hommes adultes, ou encore dans un café où l'on peut louer des adolescentes à l'heure.

Cette sombre industrie des rendez-vous joshi-kosei osanpo (soit « promenade de lycéen ») serait surtout une couverture dissimulant un commerce du sexe géré par des réseaux criminels organisés. Une hypothèse attestée par des écolières impliquées dans cette industrie qui nous racontent comment elles ont été forcées à se prostituer.

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