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10 raisons pour lesquelles la finale de la Coupe du monde de rugby sera phénoménale

#TheGameStartsHere en partenariat avec Beats by Dr. Dre

VICE Sports s'est associé avec Beats by Dr. Dre pour vous apporter une perspective unique sur la Coupe du monde de rugby de cette année. Des héros improbables aux infos sur les équipements et technologies de pointe, nous explorons les histoires derrière les statistiques au sommet du rugby mondial.

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1. Les All Blacks et les Wallabies australiens se livrent des batailles féroces, qui reposent en partie sur la rivalité entre les deux pays. Conrad Smith, l'un des vice-capitaines de Richie McCaw, le dit bien : « Les Sud-Africains veulent évidemment nous voir perdre à tout prix, mais malgré tout, ils nous respectent. Ils vont respecter la beauté du jeu. Les Australiens aussi veulent nous voir perdre, mais ils ne pensent qu'à ça. Je me souviens de certains moments difficiles à Sydney. Les Australiens veulent notre peau, et ils sont très doués pour ça. »

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2. Les All Blacks ont un taux de victoire extraordinaire de presque 90 % depuis que Graham Henry a pris le relais en 2004. Son ancien adjoint Steve Hansen entraîne l'équipe depuis que Richie McCaw a soulevé la Coupe à Auckland, et ils n'ont perdu que trois fois sous son patronage. Mais l'une de ces défaites, il y a seulement deux mois et demi, était contre les Wallabies de Michael Cheikha. Comme Eddie Jones au Japon, Cheikha est un coach brillant et coriace. L'Australie n'a pas toujours été le pays ouvert et cosmopolite qu'elle est aujourd'hui et Cheikha, lebano-australien, n'a pas toujours eu la tâche facile. Il a façonné son équipe à force de rigueur et d'endurance.

Le capitaine des All Blacks, McCaw, et l'Australien David Pocock, se sont déjà retrouvés face à face cette année. | PA Images

3. Les All Blacks ont durci le ton lors de cette Coupe du monde. Le soir précédant leur écrasante victoire en quart de finale face aux Bleus, le calme étrange qui régnait sur le Millenium Stadium était troublant. Richie McCaw et ses avants se tenaient en cercle comme des soldats, les bras passés les uns derrière les autres, pendant qu'il leur parlait à voix basse. (Non loin, Conrad Smith, perdu dans ses pensées, était assis sous les poteaux et tenait un ballon comme s'il s'agissait d'un bébé.) Les All Blacks prennent cette Coupe du monde on ne peut plus au sérieux. Et, en dépit de ce que le penalty de demi-finale pourrait laisser penser, ils sont une équipe concentrée et disciplinée.

4. Cheikha a hérité d'une « mêlée en guimauve ». La forme physique de Scott Sio lui causera des sueurs froides. Ce dernier a été amèrement regretté contre l'Argentine, quand les Pumas ont fait passer James Slipper pour un écolier perplexe, avant que Cheikha ne le sorte du terrain. Pendant ce temps, il manque à la mêlée des All Blacks le « centurion » Tony Woodcock, absent pour cause de blessure.

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5. Le soldat Willie Apiata, qui a reçu la Victoria Cross en récompense de son extraordinaire bravoure en Afghanistan, a donné des discours d'encouragement aux All Blacks en vue de la finale. Le pilier Owen Franks, le moins éloquent des All Blacks, s'est étrangement animé lorsque j'ai évoqué Apiata : « C'est un dur parmi les durs, a dit Frank. Il nous communique beaucoup d'énergie. »

McCaw mène ses coéquipiers pour le haka d'avant-match | PA Images

6. Avec Cheikha, les Wallabies ont également développé leur style en défense. Le coup du chapeau d'Adam Ashley-Cooper contre les Pumas a montré qu'il était encore bien vaillant, tandis que la forme physique de l'ailier Drew Mitchell s'est manifestement améliorée. Il est passé à deux doigts de marquer l'un des essais du tournoi. L'arrière Israel Folau n'a pas encore atteint tout son potentiel lors de ce tournoi, et sa cheville semble encore en mauvais point. Mais Cheikha a bien coaché Kurtley Beale, seul joueur aborigène de l'équipe, et Beale a été époustouflant contre l'Angleterre et l'Argentine.

7. Si dangereux que soient les arrières des Wallabies, les All Blacks ont un avantage de ce côté. Qui aurait pu imaginer qu'un ailier incroyable comme Waisake Naholo n'aurait probablement pas sa place au sein des 23 ? La vitalité toute « Lomuesque » de Julian Savea attire beaucoup l'attention. Quant aux feintes et aux plongeons de Nehe Milner-Skudder, qui défient presque les lois de la physique, elles sont de celles qui font gagner les rencontres. Après la performance de Ben Smith, l'homme du match contre les Springboks, l'arrière inégalé m'a dit qu'il était d'accord : « Le jeu de jambe de Nehe est incroyable. Il laisse la défense complètement perplexe. »

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8. La confrontation la plus cruciale et la plus physique se jouera entre les puissants joueurs de troisième ligne. Le face-à-face Michael Hooper, David Pocock et Scott Fardy contre Richie McCaw, Jerome Kaino et Kieran Read restera dans les annales. Pocock est un dingo absolu, ses 14 ballons volés et son dynamisme d'acier en font un potentiel roi du regroupement. En face de lui, le capitaine Richie McCaw joue pour le titre de meilleur joueur du monde. Au cours d'une saison 2009 compliquée, après les trois victoires consécutives des Springboks contre les All Blacks, McCaw a déposé le célèbre maillot noir devant ses hommes dans un hôtel d'Auckland et leur a passé un savon. « De grands hommes ont versé leur sang pour ce maillot, fait des sacrifices… La ténacité, l'acharnement, la puissance, la vitesse. La volonté. Tout cela doit venir du dedans, de votre envie de verser votre sang s'il le faut. » McCaw mènera ses hommes pour la dernière fois, avec une volonté dévastatrice.

Pocock n'a pas peur de faire couler du sang pour faire rayonner l'Australie | PA Images

9. Les All Blacks ont aussi sur les Vert et or l'avantage de leur banc de touche – particulièrement pour le dernier quart de match. Ils peuvent non seulement remplacer Ma'a Nonu (ou éventuellement Conrad Smith) par Sonny Bill Williams, mais parmi l'embarras de leurs richesses on trouve Beaudren Barrett, Victor Vito et Charlie Faumuina.

10. La victoire de demi-finale contre l'Afrique du Sud a démontré la capacité des All Blacks à modifier leur plan de jeu, passantd'un style large et dynamique contre les Bleus à un jeu plus conservateur contre les Springboks. L'Australie a également dévoilé une grande variété d'approches, contre l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Argentine. Quel que soit le plan de jeu adopté à Twickenham samedi, les All Blacks et les Wallabies seront impitoyables et sacrément bons, et ils donneront tout sur le terrain. « Cela se décidera centimètre par centimètre », m'a dit Conrad Smith, faisant un clin d'œil à la citation d'Al Pacino dans L'Enfer du dimanche. Pour cette rencontre, les deux pays touchent du doigt l'immortalité : première équipe à remporter la Coupe du monde de rugby pour la troisième fois et, dans le cas de la Nouvelle-Zélande, première équipe à conserver son titre, loin de chez elle.

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