Le meilleur disque de 2016 est sorti pile sur la dernière ligne droite (au cas où vous auriez un doute, il s'agit bien de celui du Villejuif Underground). Il n'y a donc aucune raison à ce que le meilleur disque de 2017 ne sorte pas dès le 3 janvier. En fait, il pourrait même sortir pile le 3 janvier, date à laquelle débarquera le premier album de Mary Bell (sur Danger Records, Le Turc Mécanique et Le Collectif Semi-Conscient). Si vous ne connaissez pas encore ce nom (déjà croisé sur un 45-tours et une paire de concerts surtendus), retenez-le bien parce qu'il va falloir vous y habituer.
D'une part parce que les paresseux, les pénibles et les mal-appris se plairont à vous dire que tout ça n'est jamais que du Babes In Toyland ou Bikini Kill agrémenté à la sauce du jour. D'autre part parce que vous, qui n'êtes ni paresseux, ni pénibles, ni mal-appris, allez faire l'effort de réellement écouter le disque (genre 2 fois) et de vous rendre compte 1/ que ces 13 titres sont d'une classe et d'une finesse insensées, 2/ que ce son de basse a, de toute évidence, moyen de déclencher des elephantiasis du scrotum à distance, et 3/ que s'opposer à ce disque, ce serait comme écrire un pamphlet contre les fraises, la transpiration ou Jean Moulin : ça n'aurait aucun sens. Je vous laisse faire, l'engin est juste en-dessous, en intégralité absolue pour la première fois dans l'Histoire des paresseux, des pénibles et des mal-appris, et une fois que c'est fait, vous pouvez le pré-commander ici. Ne me remerciez pas, c'est tout naturel.
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