Le gros avantage quand vous recevez un disque deBlack Anvil, c'est 1/ que rien qu'au nom -Enclume Noire en VF- on sait immédiatement que ça n'aura rien à voir avec François And The Atlas Mountains, ce qui est quand même la condition numéro 1 quand on veut écouter un disque, et 2/ vu qu'ils ont déjà sorti deux albums absolument mortels (Time Insults The MindetTriumvirate), on sait déjà qu'on va retrouver ce crossover totalement autre entre black, thrash, death, et un truc vaguement héroïco-épique, et que ça va friter tranquille.Malgré tout ça,Hail Death, le troisième album de Black Anvil qui sortira le 27 mai surRelapse, arrive quand même à surprendre parce qu'outre le fait qu'il est encore meilleur que prévu, il est aussi et surtout produit par J. Robbins, légende du post-hardcore et ex-leader de Government Issue, Jawbox et Burining Airlines. Un nom qu'on ne s'attendait pas franchement à retrouver accolé à un groupe comme Black Anvil, même si, à l'écoute du résultat, on se demande vraiment comment personne n'avait pu y penser plus tôt, tant la musique des New-Yorkais semble habitée par la même urgence, la même dynamique et la même fluidité que celle des groupes de Robbins. Vérifiez par vous même ci-dessous avec« Still Reborn », en écoute pour la première fois dans l'histoire de l'enclume.
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