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Music

dDamage nous présentent leurs rappeurs juifs préférés

À quelques jours de leur grand retour à Paris pour un concert garanti totale sale ambiance, les Frères Maudits nous ont envoyé une playlist 100 % respect.

2019 après la chute de Paris, France, l'ambiance est cuir, baston, souffrance. Mené par deux frères simiesques (Fred et JB Hanak) issus d'un ghetto post-apocalyptique (Meaux), dDamage met la sale ambiance depuis 15 ans avec son digi-punk fractal et ses assauts mongoltroniques, quelque part entre Prince, Slayer et les Geto Boys. Après le psychiatrique Brother In Death

en 2011 et la bande originale du film

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Tu Seras Sumo

l'année suivante, le duo s'est provisoirement mis au vert, ne refaisant surface que le temps d'un anthologique

Noisey Meets

avec le Roi Heenok. À l'occasion du grand retour de dDamage ce jeudi à Paris pour un concert au Gibus (aux côtés des infréquentables black-metalleux de Bain De Sang), on a demandé à Fred (JB étant suffisament présent sur les internets avec dDash, Cobra et Sleazy Art) de nous livrer une playlist sur un thème de son choix. Il a opté pour les rappeurs juifs, de Necro aux Beastie Boys en passant par MC Serch.

NECRO – « Your Fuckin' Head Split »

Pour moi une des plus belles boucles de Ron Braunstein, issu de son meilleur album à ce jour,

I Need Drugs

. Il a également produit pour un tas de gars talentueux : El-P, Raekwon, The Beatnuts, Cage et a fait un album avec Kool G Rap, ce qui n’est pas rien. J’aurais aussi pu mettre

« Jewish Gangsters »

, pour le titre et le clip. Necro est un des rares a revendiquer son judaïsme et à bien connaître le passé mafieux des Lansky et compagnie. Lors d’une interview pour son premier album, j’avais eu une longue conversation avec lui sur Israel « Ice Pick Willie » Alderman et tout un tas de gangsters juifs inconnus au bataillon. Il m’avait appris un tas de trucs sur la jewish mafia du 20ème siècle. Il faut au moins une fois dans sa vie mater son DVD

Gory Days

, avec Uncle Howie et Mordechaï.

SHYNE ft Barrington LEVY – « Bad Boyz »
Son album solo sorti en 2000 sur Bad Boyz est un classique sous-estimé. Il porte aujourd’hui le nom de Moses Michael Leviy. C’est un juif haredi qui transite entre Paris et Israël, né à Belize avec un père Premier Ministre. Shyne, c'est une histoire très complexe, dont on pourrait faire un film. Et sur ce morceau imparable, il y a en plus la légende reggae Barrington Levy.

LIL DICKY – « Jewish Flow »
« Mes paroles sont pires que l’Holocauste… » Rien à ajouter.