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Music

Cum On Feel the Noisey : les trucs qu'on a écouté cette semaine

Bolt Thrower, Apaches, Zekwe Ramos, Inga Copeland, Loudblast et tout un tas d'autres choses.

Tous les trucs qu'on a écouté cette semaine au bureau, détaillés point par point.

BOLT THROWER - « Rememberance »

Voilà l'été, la fournaise, la moiteur, et les gens qui veulent pas lâcher leurs doudounes, qui étouffent et qui meurent, là, sur le trottoir, écrasés par la chaleur. Chaque jour, chaque seconde, notre civilisation avance inexorablement vers le moment où tout sera ravagé par les flammes, où on quittera les villes pour s'installer dans des grottes, et où on sera oblogés de tuer des animaux à mains nues et de se battre contre des gangs cannibales des forêts pour survivre. Ce jour là, il n'y aura plus qu'un disque qui comptera, et c'est

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…For Victory

qui est à la fois le meilleur disque de 1994, le truc que j'ai le plus écouté au cours de ces 20 dernières années, et le meilleur disque de metal de guerre de tous les temps.

Lelo Jimmy Batista, Rédacteur en chef
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ZEKWE RAMOS – « Extra-Large »

Extrait de

Selecao 2.0

, « Extra-Large » est un chouette égotrip signé Zekwe Ramos, et je ne l'ai pas choisi seulement parce que le titre me rappelle la série avec Bud Spencer. Ok, son nom n'inspire pas confiance mais Zekwe est un jeune qui a les crocs, doublé d'un petit débrouillard, puisqu'en plus de rapper, il produit aussi la plupart de ses morceaux. Enfin pas celui-ci, là c'est un beat de Hits Alive, mais c'est pas le sujet. Le bonhomme assure le spectacle, entre technique made in 91 et rimes débilos assumées. Dans un autre morceau, il dédicace le

Blavog

, on peut donc dire sans se tromper que son projet marque un tournant majeur dans l'histoire de la musique.

Yérim Sar, Contributeur
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FERN KINNEY - « Love Me Tonight »

Je pense que tous les quatre heures du matin ressemblent à cette chanson. Un mélange de désillusion sale et pourtant addictive, ce sentiment qui te fait revenir dans les mêmes endroits pétés chaque samedi soir, en espérant que cette fois, cette seule fois, il va se passer ce quelque chose qui changera tout. Tu finiras quand même, comme tous les weekends, à gerber sur tes propres grolles avant de prendre un noctilien sans amortisseurs pour rentrer chez toi.

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Marine ND, Contributrice
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APACHES - « The Blacksmith »

Bruxelloise à Paris, je me devais d’être la meilleure ambassadrice de la Belgique possible auprès de ces craignos de frouzes de chez VICE. Et je dois avouer que leur méconnaissance totale de ce qu’est un bon paquet de frites (des pommes de terres fraiches cuites deux fois et une louche de sauce Brasil), leur mauvaise imitation de l’accent belge (quel accent, bon sang ?) et leur abominable prononciation des noms des délicieuses villes d’Anvers et de Bruxelles (percutez une fois pour toute les gars : on dit « Anversse » et « Brusselle »), m'a consternée un peu plus chaque jour. Je vous fais quand même don du dernier morceau d’Apaches. Et comme j’ai hésité avec

l’album de Moaning Cities

, je vous mets les deux, parce que « les belges sont vraiment trop sympas ».

Élisabeth Debourse, Stagiaire
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INGA COPELAND – « Smitten »

Tout est bizarre chez Inga Copeland : sa musique, sa coupe de cheveux, sa passion pour les BMW et ce titre « surprise » avec une vidéo de plan fixe sur un jean moche et une platine qui tourne. Musicalement, on dirait Neneh Cherry qui chante sur un riff de Vatican Shadow enregistré sur un Nokia. Ça peut paraitre flippant mais en fait c'est assez hypnotique.

Adrien Durand, Contributeur
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JUSTICE - « Intro »

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2005, la Flandre règne en maître sur le paysage hardcore européen. Après des années de ramasse totale, l'Europe relève la tête et Justice ainsi que leurs potes

Deadstop

sont les premiers groupes de vrai hardcore à faire une vraie tournée aux USA. Merci eBay et MySpace. Le groupe fera ensuite bien chier ses fans en sortant

ça

puis

ça

. Pendant ce temps là, deux types français en profitent pour leur chourave leur nom et sortir

«

Waters of Nazareth

». Quelqu'un se souvient de ce truc ? Moi non plus. L'intro ci-dessus retentira une nouvelle fois à Anversss dimanche prochain, pour fêter au moins la sixème reformation du groupe en… 6 ans, et rien à battre, j'y putain de serai.

Rod Glacial, Rédacteur
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FOREVER SKEPTICS – « Don't Call Me Lucifer »

Tu connais les Skeptics ? Et Forever Pavot ? Si ce n'est pas le cas, c'est que tu vis trop loin de l'épicentre du buzz d'après-demain, j'ai nommé La Rochelle City, a.k.a Portland sur Charente, une ville plus garage que le Garage lui-même, dont la Mairie a récemment pris feu et les loyers triplé - je vous laisse faire le lien. Forever Skeptics, c'est donc du sitar et de la fuzz, George Harrison et Music Machine, Rust Cohle et Marty Hart, crocodiles gélifiés ET rondelles de réglisse. Alors les gars,

one-shot

ou

next-big-thing

? La mort ou les cieux ? Parce que bon, ça pourrait sonner, en fait.

Pierre Jouan, Contributeur

Pierre sur

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Noisey


LOUDBLAST - Burial Ground

J'écoute Loudblast. En fait, j'écoute Loudblast depuis leur cassette démo

Ultimate Violence

, celle avec une bite siglée du A cerclé de « anarchie » sur jaquette photocopiée. Mais ce n'est pas une histoire de nostalgie ou de chauvinisme, leur nouvel album « Burial Ground » est vraiment bon. Une grosse base death, des apports black metal et un feeling hyper rock'n'roll, si ce n'est punk rock, dans l'exécution des riffs. Un bon track est un track morbide.

Guillaume Gwardeath, Contributeur

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J.M. SILK -

« All In Vain (London Mix) »

Ouais ok, hyper original de ressortir un vieux JM Silk, mais rien à branler : ça reste le truc le plus fort que j'ai entendu depuis des semaines. Les lyrics sont

over the top

, le break vocal arrache tout et Steve crie mieux que jamais son désespoir (probablement les meilleurs choeurs-onomatopées de sa carrière).

Loïg Hascoat, Contributeur

activateur

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À vendredi prochain. D'ici-là, suivez-nous sur Facebook et Twitter.