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Music

William Tyler est de retour, et pas pour rigoler

L'ex-guitariste de Lambchop atteint de nouveaux sommets avec son 4e album « Modern Country », dont on vous présente un nouvel extrait.

Sur

Behold The Spirit

, son premier album solo, William Tyler laissait entrevoir des éclairs de génie absolu, des fulgurances inouïes, disséminées le long de 9 titres inégaux, entre néo-country et explorations guitaristiques, renvoyant aussi bien à Ry Cooder qu'à John Frusciante. Avec

Impossible Truth

en 2013, Tyler signait un chef d'oeuvre absolu, le disque d'un type lancé dans un périple homérique sur les routes claudiquantes du Midwest, le coeur rongé par la mort et les regrets, en quête du grand désert de feu où il allait finir libre et solitaire,

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carressant du bout des doigts les couilles de Dieu. Ce qui lui a permis, deux ans plus tard, de sortir le nettement moins inspiré Deseret Canyon, sans qu'on lui en veuille particulièrement. D'autant plus qu'on savait qu'à un momen tou l'autre, il redresserait la barre - fatalement.

Le moment est désormais arrivé : l'ex-guitariste de Lambchop et Silver Jews revient en effet le 3 juin avec un 4e LP, Modern Country (toujours sur Merge) qui renoue avec les irruptions mélodiques et les ambiances irréelles d'Impossible Truth, servies cette fois dans un écrin nettement plus minimaliste, épuré et resserré, comme ont pu le démontrer les deux premiers extraits,

« Gone Clear » et le sublime « Kingdom Of Jones ». Les choses étant particulièrement bien faites, on vous en présente aujourd'hui un troisième,

« Sunken Garden », sans doute le plus académique de l'album (la guitare de Tyler étant accompagnée par -hérésie !- une basse, une batterie et même un clavier) mais pas le moins terrassant. Ça se passe là, juste en-dessous pour la première fois dans l'Histoire des irruptions mélodiques et d

es ambiances irréelles.