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Music

Inutile de lutter : Turnstile est votre nouveau groupe préféré

Les gars de Baltimore viennent partager un peu de leur cool avec vous.

Formés en 2010 à Baltimore en parallèle de Trapped Under Ice (autre groupe musclé du coin), Turnstile est devenu en très peu de temps le truc le plus excitant sorti de la scène hardcore de ces dernières années. Leurs grooves incroyables créent des ponts entre le NYHC de la fin des années 80, la fusion des 90's et le hardcore-metal actuel, avec un chant clair ouvertement pop, et tout ça leur a valu la première place de notre top hardcore 2013. Casquettes, jerseys, bassiste-rappeur, pas de danses surhumains, énergie sans sucres ajoutés : chacune de leurs apparitions sur scène est l'occasion d'une suée XXL. Sportifs oui, mais mecs sensibles aussi, comme en témoignent leurs autres projets qui vont du pop-punk au rap. Ils seront en Europe à partir de la semaine prochaine (leur tournée démarre mercredi prochain à la Mécanique Ondulatoire, à Paris), ce qui ne vous laisse plus que quelques jours pour bosser vos mouvs. Brendan Yates, le chanteur, a répondu à quelques unes de mes questions, sans me dire s'il avait oui ou non un probème avec les meufs. Noisey : Comment est né Turnstile ? Vous êtes basés où ?
Brendan Yates : On est tous potes depuis très longtemps, on fait de la musique ensemble, on voyage ensemble, et ça a donc été très naturel de former ce groupe. On vit pour la plupart dans la zone de Baltimore, sauf notre bassiste Franz qui est de Colombus, dans l’Ohio.

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Votre groupe donne clairement envie de bouger son cul, d’aller de l’avant, de créer son entreprise, ça donne même envie à des mecs de devenir straight edge (même si ça ne dure qu’un mois). C’est ça que vous voulez transmettre aux gens ?

C’est génial ! Deux d’entre nous sont straight edge. Je trouve ça cool que tu ressentes l’énergie. Pour moi, peu importe la musique que tu fais, elle doit absolument contenir une grosse dose d’énergie. Qu’elle soit lente et douce ou lourde et rapide, la musique a le pouvoir de te faire te sentir fort. Tout le monde devrait bouger son cul, c’est ce que la vie nous enseigne, aucun doute là-dessus.

Vous avez ramené une grosse vague de fraîcheur dans la scène, une peu comme lorsque Trapped Under Ice a débarqué il y a quelques années. Tout ça en deux disques et en deux ans. Vous avez l’impression qu’un groupe comme le votre manquait à l’appel ?

J’ai l’impression qu’en ce moment il y a plein de groupes cools qui font des choses différentes, musicalement parlant. Plein de noms me viennent à l’esprit qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Je crois qu’on essaie nous aussi de faire notre propre truc, comme les autres, et depuis le début ça se passe très bien. Notre démo est sortie en 2010 et on joue autant qu’on peut depuis, on a vraiment hâte d’aller en Europe en septembre pour faire enfin une vraie tournée avec Angel Du$t, y’a plein de trucs cools qui vont arriver et c’est hyper excitant.

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« Pressure to succeed » est quasiment un morceau youth crew. Dans votre musique il y a des parties « beatdown », des passages fun, et des tonnes de groove. D’où viennent toutes ces influences ?

Bad Brains, Leeway, Living Colour, le NYHC, la liste est infinie !

Comment avez-vous découvert le hardcore d’ailleurs ?

Un type plus vieux, Juan, a débarqué dans mon quartier un beau jour, moi et mes potes on était encore tous au collège. Il nous a fait écouter quelques groupes et nous a emmené à des concerts, et on s’y est fait plein de potes, on a tout de suite adoré ça ! Le hardcore c’est cool – Et j’adore

Backtrack

.

Ca vous fait quoi de voir qu’une musique aussi américaine que la votre arrive à séduire autant de kids ici ? Vous êtes impatients de venir en Europe ? C’était quoi votre concert le plus fou ? (même si ok, chacune de vos performances déclenche instantanément le bordel)

J’ai trop hâte d’y être. En dehors des USA et du Canada on a fait un concert en Angleterre et c’était complètement taré. Je crois que notre plus grosse ambiance, c’était au festival This Is Hardcore de 2013. On aurait dit une marée humaine, on a vraiment passé un bon moment. Nos concerts à Baltimore sont toujours cool aussi, le Charm City Art Space est un chouette endroit pour jouer. Je suis vraiment content que notre tournée commence par Paris. Trapped Under Ice y a déjà joué plusieurs fois et on s’est marré à chaque fois. Vivement que je passe ma journée à faire le touriste et à bouffer de la glace.

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Vos textes sont assez durs mais il y a plein d’humour dedans. C’est toi qui les écris tous ?

Je ne suis définitivement pas le meilleur lyriciste ni un grand poète haha, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je chante uniquement des trucs que je ressens ou que j’ai ressenti, ou des trucs qui se passent autour de moi ou dans ma tête.

Vous avez un tas de projets parallèles ;

Angel Du$t, Diamond Youth, Freaky Franz… C'est toujours ce besoin de « rester en mouvement » ?

J’ai la chance d’avoir plein de potes créatifs avec lesquels je peux être moi aussi créatif. On aime tous plein de styles de musique différents, et c’est cool d’avoir plein de trucs sur le feu, ça nous permet de rester alertes, carrément.



Formés en 2010 à Baltimore en parallèle de Trapped Under Ice (autre groupe musclé du coin), Turnstile est devenu en très peu de temps le truc le plus excitant sorti de la scène hardcore de ces dernières années. Leurs grooves incroyables créent des ponts entre le NYHC de la fin des années 80, la fusion des 90's et le hardcore-metal actuel, avec un chant clair ouvertement pop, et tout ça leur a valu la première place de notre top hardcore 2013. Casquettes, jerseys, bassiste-rappeur, pas de danses surhumains, énergie sans sucres ajoutés : chacune de leurs apparitions sur scène est l'occasion d'une suée XXL. Sportifs oui, mais mecs sensibles aussi, comme en témoignent leurs autres projets qui vont du pop-punk au rap. Ils seront en Europe à partir de la semaine prochaine (leur tournée démarre mercredi prochain à la Mécanique Ondulatoire, à Paris), ce qui ne vous laisse plus que quelques jours pour bosser vos mouvs. Brendan Yates, le chanteur, a répondu à quelques unes de mes questions, sans me dire s'il avait oui ou non un probème avec les meufs.


Noisey : Comment est né Turnstile ? Vous êtes basés où ?
Brendan Yates : On est tous potes depuis très longtemps, on fait de la musique ensemble, on voyage ensemble, et ça a donc été très naturel de former ce groupe. On vit pour la plupart dans la zone de Baltimore, sauf notre bassiste Franz qui est de Colombus, dans l’Ohio.

Votre groupe donne clairement envie de bouger son cul, d’aller de l’avant, de créer son entreprise, ça donne même envie à des mecs de devenir straight edge (même si ça ne dure qu’un mois). C’est ça que vous voulez transmettre aux gens ?

C’est génial ! Deux d’entre nous sont straight edge. Je trouve ça cool que tu ressentes l’énergie. Pour moi, peu importe la musique que tu fais, elle doit absolument contenir une grosse dose d’énergie. Qu’elle soit lente et douce ou lourde et rapide, la musique a le pouvoir de te faire te sentir fort. Tout le monde devrait bouger son cul, c’est ce que la vie nous enseigne, aucun doute là-dessus.





Vous avez ramené une grosse vague de fraîcheur dans la scène, une peu comme lorsque Trapped Under Ice a débarqué il y a quelques années. Tout ça en deux disques et en deux ans. Vous avez l’impression qu’un groupe comme le votre manquait à l’appel ?

J’ai l’impression qu’en ce moment il y a plein de groupes cools qui font des choses différentes, musicalement parlant. Plein de noms me viennent à l’esprit qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Je crois qu’on essaie nous aussi de faire notre propre truc, comme les autres, et depuis le début ça se passe très bien. Notre démo est sortie en 2010 et on joue autant qu’on peut depuis, on a vraiment hâte d’aller en Europe en septembre pour faire enfin une vraie tournée avec Angel Du$t, y’a plein de trucs cools qui vont arriver et c’est hyper excitant.



« Pressure to succeed » est quasiment un morceau youth crew. Dans votre musique il y a des parties « beatdown », des passages fun, et des tonnes de groove. D’où viennent toutes ces influences ?

Bad Brains, Leeway, Living Colour, le NYHC, la liste est infinie !



Comment avez-vous découvert le hardcore d’ailleurs ?

Un type plus vieux, Juan, a débarqué dans mon quartier un beau jour, moi et mes potes on était encore tous au collège. Il nous a fait écouter quelques groupes et nous a emmené à des concerts, et on s’y est fait plein de potes, on a tout de suite adoré ça ! Le hardcore c’est cool – Et j’adore

Backtrack

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Ca vous fait quoi de voir qu’une musique aussi américaine que la votre arrive à séduire autant de kids ici ? Vous êtes impatients de venir en Europe ? C’était quoi votre concert le plus fou ? (même si ok, chacune de vos performances déclenche instantanément le bordel)

J’ai trop hâte d’y être. En dehors des USA et du Canada on a fait un concert en Angleterre et c’était complètement taré. Je crois que notre plus grosse ambiance, c’était au festival This Is Hardcore de 2013. On aurait dit une marée humaine, on a vraiment passé un bon moment. Nos concerts à Baltimore sont toujours cool aussi, le Charm City Art Space est un chouette endroit pour jouer. Je suis vraiment content que notre tournée commence par Paris. Trapped Under Ice y a déjà joué plusieurs fois et on s’est marré à chaque fois. Vivement que je passe ma journée à faire le touriste et à bouffer de la glace.



Vos textes sont assez durs mais il y a plein d’humour dedans. C’est toi qui les écris tous ?

Je ne suis définitivement pas le meilleur lyriciste ni un grand poète haha, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je chante uniquement des trucs que je ressens ou que j’ai ressenti, ou des trucs qui se passent autour de moi ou dans ma tête.



Vous avez un tas de projets parallèles ; Angel Du$t, Diamond Youth, Freaky Franz… C'est toujours ce besoin de « rester en mouvement » ?

J’ai la chance d’avoir plein de potes créatifs avec lesquels je peux être moi aussi créatif. On aime tous plein de styles de musique différents, et c’est cool d’avoir plein de trucs sur le feu, ça nous permet de rester alertes, carrément.






Franz, ça fait combien de temps que tu rappes ? Comment tu t’es démerdé pour inviter Soulja Boy sur un morceau ? T’as beaucoup de soutien aux USA ?

Je viens juste d’appeler Franz et il m’a dit de te répondre ça : « Je rappe depuis quelques années mais j’écris depuis bien longtemps, c’est ce que je préfère. C’est un pote à moi qui m’a lancé là-dedans. Tout le soutien que j’ai vient de mes amis proches et de moi-même. Checkez mon

Soundcloud

! »



C’est comment la vie à Baltimore ? Vous bossez à côté du groupe j’imagine ?

Le Maryland c’est cool, tu as la ville, la campagne. Tu as la forêt et les plages. J’aime ce coin, surtout quand l’été arrive. On fait plein de trucs. Sean bosse dans la vidéo, il fait des vidéos pour de grosses entreprises. Brady chille, Franz est toujours barré à l’autre bout de la planète à faire des trucs cool, Dan et moi on s’arrête tout le temps au buffet chinois avant de rentrer chez nous. On a tous des petits boulots, des études ou des hobbies à côté de la musique. Jamais un moment chiant !



C’est quoi le dernier film que t’as vu ?
12 Years a Slave

– J’ai chialé. Ce film est magnifique.





Et au fait, où est-ce que t’as appris à danser comme ça ?!

Pour mes 12 ans, on m’a offert la VHS

Darrin’s Dance Grooves

en cadeau, tout simplement.



Quand sortira votre prochain disque ? Toujours sur Reaper Records ?

On est en train de bosser quelques morceaux et on prévoit d’aller en studio au printemps. Le LP sortira sur Reaper ouais. Patrick Kitzel est toujours le patron. N'oubliez pas d'écouter

Take Offense

!




Turnstile et Angel Du$t seront en concert à Paris à la Mécanique Ondulatoire, mercredi prochain, 6 août.

PAF !




D'ici là, Rod Glacial « keep it moving » sur Twitter - @FluoGlacial


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Je viens juste d’appeler Franz et il m’a dit de te répondre ça : « Je rappe depuis quelques années mais j’écris depuis bien longtemps, c’est ce que je préfère. C’est un pote à moi qui m’a lancé là-dedans. Tout le soutien que j’ai vient de mes amis proches et de moi-même. Checkez mon

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! »

C’est comment la vie à Baltimore ? Vous bossez à côté du groupe j’imagine ?

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!

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