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Music

L'invraisemblable retour de l'ancien chanteur des Garçons Bouchers

Après avoir connu les galères, la fin du rock alterno, le sida, la mort, Pierre Favre alias « Sapu » a retrouvé la foi au Secours Catholique.

Photo : David Dutour

De la fin des années 80 au milieu des années 90, Pierre Favre, alias Piero Sapu, fut le chanteur des Garçons Bouchers. Après le décès de sa femme dans les années 90, il s'est isolé dans le Var et s'est lentement reconstruit à travers la religion et l'aide sociale. Aujourd'hui, il a choisi de remonter sur scène avec les Sans Voix, un collectif de soutien aux victimes de la précarité. Après avoir connu l'enfer, l'ex-punk et pilier de la scène rock alternative parisienne, a décidé de mettre ses talents au service des autres. On l'a rencontré à Toulon où il préparait un concert gratuit donné ce week-end et où il enregistre un disque avec de nouveaux musiciens, bénévoles comme lui. Le charisme est intact. Noisey : Les gens de la génération des Garçons Bouchers n'ont pas forcément compris pourquoi l'aventure s'est arrêtée en 1997. T'étais passé où ?
[Rires] Bah j'étais dans le Var, où j'habite depuis 1994. Je suis parti de Paris pour des raisons personnelles. Mon épouse était malade, on a rejoint sa maman qui habitait dans le sud. J'y habite encore, voilà. [Géraldine, l'épouse de Pierre Favre, est décédée du sida en 2001. Lui-même est séropositif.]

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Fini « Sapu », tu es redevenu Pierre Favre, bénévole au Secours Catholique. Comment vis-tu ce changement de personnage ?
Déjà, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir beaucoup d'importance. Je suis devenu chanteur des Garçons Bouchers après avoir été chanteur d'autres groupes : les BB Doc, Docteur Destroy. Le premier chanteur des Garçons Bouchers en a eu marre au bout de 3 ans. J'ai pris ce remplacement comme du pain-béni, mais je savais que cela allait un jour s'arrêter. C'est beaucoup plus facile de partir quand tu envisages à l'avance la fin du cycle. Je savais lors du dernier concert d'avril 1997 que ce serait le dernier, c'était logique pour moi de laisser la place aux autres. !

Les Garçons Bouchers ont été une chance dans ma vie, j'ai découvert des pays que je n'aurais jamais visités tout seul. Ces voyages m'ont fait prendre conscience qu'à l'étranger, il y a des gens qui ont moins de chance que nous. On avait monté un réseau, Boucherie Productions, et en même temps on cherchait des marchés à l'étranger. Ça a été pour nous l'occasion d'aller en Russie et aux Etats Unis, et d efaire des dates en Europe, comme en Pologne au tout début des années 90. J'ai découvert qu'en une heure d'avion, tu peux rencontrer des gens qui galèrent vraiment. Il y avait des mecs dans les rues qui vendaient des demi-oranges, trois cigarettes, une bouteille de Pepsi. Les touristes, eux, achetaient des kilos de caviar à coups de dollars. On descendait dans des hôtels de « luxe », mais quand on ouvrait le robinet, c'était de l'eau marron qui s'écoulait. Bref, j'ai découvert la misère à notre porte avant de me rendre compte qu'elle existait aussi chez nous !

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Les Garçons Bouchers, période rap.

Donc à l'époque, tu t'ouvrais déjà vers quelque chose de différent que… le punk et la bière.
Les Garçons Bouchers était un groupe engagé. Si tu lis les paroles, ça prend position, il n'y avait pas que « La Bière » [rires] ou « La Lambada on n'aime pas ça ». C'est très important que des groupes s'engagent. Mais c'est tellement facile en même temps, ça ne fait pas avancer le schmilblick : il faut aussi des actes. Ce que j'ai appris à faire par la suite. C'était un bon tremplin, ça m'a donné une pseudo notoriété que j'utilise aujourd'hui pour faire connaître les actions que je mène.

On sent beaucoup d'humilité dans ton discours sur les Garçons Bouchers. Tu as ressenti une espèce de « gâchis » quand l'aventure a stoppée net ?
Ah, mais c'est pas moi qui ai tout arrêté ! Il faut dire que François [Hadji-Lazaro, fondateur des Garçons Bouchers] en avait un peu marre. On avait perdu nos bases : le groupe tournait très bien, mais ça devenait presque pro ! Il n'y avait plus la folie du début. C'est un peu comme quand tu vas à l'usine : tu fais bien ton job, mais il manque un grain de folie. On l'avait perdu ce grain, c'était devenu normal de gagner nos 1000 francs par concert, comme un ronron. Et quand on fait une musique rock engagée, le ronron, ça te tue. Quand tu portes des paroles engagées, il faut être capable de te regarder dans la glace après, d'être en adéquation avec ce que tu dis. Si ça ne correspond plus à ton message, je pense que c'est honnête de dire « on arrête ». Alors, plutôt que tomber dans une espèce de business, on a arrêté. François a continué à faire de la musique avec Pigalle, car lui avait des enfants à nourrir !

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Les Garçons Bouchers sur le plateau de Jacques Martin

La rupture s'est faite sur plusieurs mois ?
En fait, c'était prévu. Avec Boucherie Productions, on faisait un album tous les deux ans, et certains jouaient dans plusieurs formations, car il faut bien vivre. Moi, j'étais employé dans le label, je faisais les saisies des écritures comptables et la promo. À un moment, on a senti que ce serait le dernier album. Ce jour d'avril 1997, lors du dernier concert, je suis allé voir notre guitariste, Moby Dick. On était en Mayenne, je me souviens juste lui avoir dit : « Bah voilà, c'est fini ». Je m'étais donné à fond à ce dernier concert, en me disant dans ma tête, « voilà, je vais retourner aux archives », mon boulot d'avant.

Et avec tes groupes d'avant ?
Avec BB Doc on n'avait pas fait beaucoup de concerts, c'était fini bien avant. Docteur Destroy, c'était sympa aussi : on faisait du ska dans les bars, ça groovait bien, des petites passes bien chaloupées. Des gens qui dansent dans un bar à Paris, c'est génial. J'ai arrêté Docteur Destroy parce qu'il fallait que je choisisse entre ça et Les Garçons Bouchers qui tournaient beaucoup, et ça c'est terrible. Tu leur annonce : « Je ne peux plus jouer avec vous car je joue avec un autre groupe ». Evidemment, c'est le plus gros qui a la priorité, et moi ça me foutait les boules. Ce qui plaît à la majorité n'est pas forcément ce qui te plaît à toi. Je prenais beaucoup de plaisir dans les bars : on est à même le sol, avec des fans qui dansent avec toi, les uns face aux autres. C'est un contact extraordinaire. Avec BB Doc on était aussi dans ce délire-là, mais c'était encore plus destroy !

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Quels sont tes plus beaux souvenirs ?
Les trois groupes que j'ai eus m'ont donné beaucoup de plaisir. Le meilleur de BB Doc, c'était un concert dans la salle Valencia, près de l'Elysée Montmartre, un concert d'enfer, super bon. À la fin, les gens étaient tous super contents. Ils avaient enregistré le concert sur cassette, le bassiste l'a récupéré, et ce con il l'a paumée [rires] .J'avais les boules ! On te dit que tu as fait un super concert, que tout était bien, et le mec il paume la cassette !

Pour Docteur Destroy, c'était un concert à la Divette de Montmartre, dans le 18ème à Paris. C'était extraordinaire. Et les Garçons Bouchers, c'est quand on a fait la grande scène à la Fête de L'Huma, juste avant les Rita Mitsouko. La veille, il avait plu des cordes, il y avait de la boue partout, les gens s'étaient amusés à s'en balancer. Imagine les instruments des musicos ! Le lendemain, on a joué en début d'après-midi, la boue avait commencé à sécher. Le public a recommencé à faire le même jeu, mais avec de la boue séchée. Tu es sur scène, c'est immense, tu as des gens de partout qui te jettent de la boue. En fait c'est une lapidation, je m'en suis pris plein la gueule. À la fin, j'étais maculé, j'en avais partout. Les gens ne se rendaient pas compte que c'était dangereux, ils étaient dans leur trip, avec l'alcool et tout ce qu'on peut imaginer. Mais c'est un beau souvenir car c'était vraiment une belle scène. Avec les Garçons Bouchers, on a aussi fait le Bol d'Or, avec les motards « embrumés » on va dire. On jouait avec Les Négresses Vertes, ils avaient un accordéoniste qui jouait assis devant. Les mecs ils lui balançaient des tomates [rires]. Nous c'était plus rock : on nous balançait des canettes et des bouteilles de whisky [rires].

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Tu es encore en contact avec François Hadji-Lazaro par exemple et les autres ?
Avec François non, mais c'est possible que ça arrive. J'ai rencontré d'autres membres du groupe à Paris, comme le saxophoniste qui est maintenant dans l'événementiel.

Ils ont dû apprendre pour ta « transformation » ?
Oui. Mais maintenant, je suis au Secours Catholique, et les Garçons Bouchers c'était pas leur tasse de thé, les curés. Peut-être que certains n'ont pas compris qu'au Secours Catholique il n'y a pas que des cathos : il y a aussi des gens qui ne croient pas au bon Dieu, et qui sont juste là dans le but d'accompagner des personnes qui vivent des situations compliquées. J'aime bien l'idée qu'on soit tous frères et sœurs en humanité. On est bien obligés de marcher main dans la main avec les gens avec qui tu vis sur terre. Au Secours Catholique, j'ai retrouvé les mêmes valeurs qu'on véhiculait à travers les chansons des Garçons Bouchers : le respect de la différence, la lutte contre le racisme, l'accès à la justice pour tous. Des valeurs d'humanité, de fraternité. Les Garçons Bouchers n'ont pas forcément compris, mais mes vieux potes punks, ils comprennent. Par exemple, mon pote Drunk des BB Doc conçoit très bien que j'accompagne des personnes en difficulté. Il ne croit pas en Dieu, mais ça le touche.

Avec les Garçons Bouchers tu chantais : « Dieu, pourquoi tu nous as fait ça ? Pourquoi t'as mis la terre dans cet état ? Dieu, gare à toi ».
Oui, j'ai cassé beaucoup de curés dans ma vie [soupir]. Tout a changé depuis que je suis arrivé dans ce sérail spirituel. On se pose tous ces questions : « Pourquoi la vie ? Pourquoi je suis ici ». Quand je témoigne en tant que bénévole devant des jeunes des lycées, beaucoup viennent me voir à la fin et me disent : « Mais moi, ma vie elle n'a pas de sens ». Le religieux n'est qu'une réponse à ces questions existentielles, et on se les posait déjà avec les Garçons Bouchers. Le religieux m'a aidé à faire un point dans ma vie, à un moment où ça n'allait pas.

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Un jour, j'avais convié un prêtre chez moi pour donner le sacrement des malades à un ami handicapé. Sans me le dire, le prêtre a glissé un petit livre de prières dans ma table de chevet. Après l'incinération de ma femme, je n'arrivais pas à dormir, et machinalement j'ai pris ce bouquin de prières. Je suis tombé sur un texte de Saint Thomas d'Aquin, il s'est passé un truc : les mots prenaient une multitude de sens ! Pourtant j'étais à jeun [rires]. J'avais déjà pris pas mal de drogues dans ma vie - celles qui donnent l'impression d'être intelligent, mais là, ça dépassait tout ce que j'avais connu [rires]. C'était comme une invitation à découvrir les choses plus loin. Le lendemain - c'est mon côté addict, j'ai relu la prière, puis d'autres. Et je me suis rendu compte que c'était beau.

Comme je ne savais plus à qui parler, j'ai parlé à ce bonhomme, ce type qu'on appelle Jésus. Je lui parlais comme je te parle : sincèrement, et c'était pas des formules magiques pour être exaucé. Pour la première fois de ma vie, je criais mon mal-être à quelqu'un. Evidemment, c'était un monologue, car j'ai jamais eu de réponse [rires], il m'a pas appelé sur mon portable ! Ça m'a ouvert une sorte de nouvelle voie, et sur ce chemin, j'ai rencontré des gens à différents degrés de « pauvreté » dirons-nous : des gars de la rue un peu marginaux, et surtout des malades du sida. Avec mon épouse, on était contaminés. Peu après, j'ai découvert le monde de la psychiatrie, car mon épouse, Géraldine, a développé une maladie mentale par rapport au sida. Je l'ai accompagnée en fin de vie, la pauvre est morte à 32 ans. Après toutes ces expériences, c'est devenu une évidence que j'étais fait pour ce genre de rencontres. J'ai cette capacité à accompagner quelqu'un qui est très mal.

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Tu portes son nom sous forme de tatouage sous ton œil droit.
Oui, Géraldine est la femme qui m'a redonné confiance. J'ai souffert de beaucoup de problèmes affectifs dans mon adolescence. J'étais très frustré sexuellement, et lors d'un des seuls rapports que j'ai eu dans ma jeune vie d'adulte, j'ai été contaminé par le sida. Pas de bol [rires] ! À l'époque on pensait que c'était une maladie qui ne pouvait se transmettre que par les homosexuels. Quand on est jeunes, c'est déjà assez compliqué en soi, alors avec une capote ! Géraldine, pas de bol non plus, l'a aussi attrapé lors de ses premiers rapports amoureux. Avant de la rencontrer, j'étais vraiment en manque, on dormait dans une voiture avec des potes, une période difficile. J'ai demandé au bon Dieu de vivre une histoire d'amour avant de mourir. À l'époque, je voyais beaucoup d'amis partir… « No Future », c'était notre credo, et dans ma tête c'était forcément à mon tour de bientôt y passer. Une année, des amis de BB Doc m'ont invité à passer un jour de l'an chez eux. Là, je suis tombé sur Géraldine, et ça a été une évidence !

Que s'est-il passé entre sa disparition et aujourd'hui ?
Géraldine est morte en 2001. J'avais 41 ans. Je me suis alors posé cette question: où trouver un coin tranquille dans nos villes ? Bah, tu vas dans une église et c'est super cool, il n'y a pas un bruit, des odeurs d'encens, un tabernacle allumé. Après, j'ai frappé à la porte du Secours Catholique, parce que dans la petite ville du Var où j'habitais, il n'y avait que ça. J'aurais pu aller au Secours Populaire, aux Restos du Cœur ou je ne sais quoi. Un prêtre m'a proposé une confession, j'avais envie de vider mon sac. Je lui ai tout raconté, tout. Ça a duré une heure et demie. On était cuits tous les deux à la fin. Il m'a fait une prière de délivrance, comme pour les possédés, il m'a dit que c'était « au cas où » [rires]. Le lendemain, il me fait : « alors comment ça va ? ». Je lui réponds: « Bah ça va, merci ». Ce qui veut dire que je n'étais pas aussi atteint qu'on pouvait le croire !

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Ce même prêtre m'a emmené passé un week-end chez les séminaristes. Je les trouvais bizarres ! Puis je suis entré au Secours Catholique en 2002 et j'y suis toujours en 2015. J'ai pu continuer à accompagner des gens dans la souffrance. Au Secours Catholique, on appelle ça des voyages d'espérance : pendant 5 jours tu poses tes boulets à la maison et tu pars à l'autre bout de la France. Là, on en rencontre des gens cassés. Comme, par exemple, la petite Brigitte, violée à 9 ans, jouet sexuel de son beau-père, qui a fini prostituée, et qui maintenant à 70 ans écrit des textes à pleurer tellement c'est beau. On voit des gens magnifiques. Aujourd'hui, je suis responsable d'équipe où j'habite, et adjoint d'un aumônier. Nous mettons en place des temps de vivre-ensemble, de partage, d'échange, et des ateliers d'écriture pour personnes en difficulté. L'idée est d'aller plus loin que le colis alimentaire et le don de vêtements. À la demande d'un éditeur, j'ai écrit un bouqui, La Foi dans la peau. Depuis, les lycées me font revenir d'année en année. J'aime l'acte gratuit, je suis bénévole, cela veut peut-être dire que je suis devenu quelqu'un de bien. J'ai toujours mon tatouage « Sapu » dans le dos, mais maintenant, il y a un Christ par-dessus.

Les Sans Voix, de gauche à droite : Loïc « Snake » Gasnier, Guillaume « Sweet Home » Mas, Loïc « Submarine » Merle, Piero Sapu, Christophe « 300% » Parel. (Photo : Damien Lefauconnier)

18 ans après les Garçons Bouchers, tu as monté un nouveau groupe avec les Sans-Voix, tu veux renouer avec la musique ?
C'est né d'une frustration : il me manquait quelque chose. J'en ai parlé à l'aumônier. Je lui ai dit : « je m'emmerde quand je rentre chez moi ». Le rock me manquait, le son des guitares électriques, les beaux chorus enflammés. Je ne connaissais personne qui faisait du rock dans le coin, à part un garçon qui travaille à l'Union diaconale du Var : Christophe Parel, un batteur. Christophe a contacté des gens, pour qu'on devienne des porte-voix à ceux que l'on n'entend pas. J'ai commencé à écrire à partir des textes de gens en difficulté. Aujourd'hui, avec mon nouveau groupe les « Sans Voix », on chante la précarité. ! Nous allons bientôt sortir un CD 5 titres, on commence à avoir des plans pour faire des concerts intéressants. Si la démarche évolue, c'est qu'on est dans une forme de vérité : ne pas faire de la musique pour soi, mettre nos petits talents au service des autres. On est dans une dynamique positive.

Qu'attends-tu de ce cette nouvelle aventure ?!
C'est pour moi une façon de continuer à accompagner les gens, je ressens ça comme une mission personnelle, sans rien de mystique. On espère donner envie à d'autres groupes de créer des « Sans Voix » ailleurs, car des sans-voix, il y en a partout. Nous attendons un effet boule de neige. Que, par exemple, le groupe des sans-voix de Paris rencontre celui de Toulon. Ça, ça serait géant.

Sapu en répète (Photo : Damien Lefauconnier)

Si les Sans Voix devenaient aussi important que les Garçons Bouchers, ce serait incompatible avec ton message ? Beaucoup de gens aimeraient te revoir sur scène.
Je ne vais pas faire la fine bouche. Mais je sais que je suis malade, je fais pas semblant. J'ai des limites physiques. Quand tu fais du rock et que tu as 30 ans, ça va. Maintenant j'en ai 55 ans, je suis fatigué. Je prends ça comme du pain-béni, un « plus » que je n'attendais plus, mais je ne vais pas pouvoir faire ça ad vitam aeternam. Je ne sais pas chanter autrement qu'en bougeant, c'est ma seule façon de faire, mais ça m'essouffle beaucoup. Sur scène ça peut aussi être un souci. Mais j'y vais à fond et on verra bien. Mourir sur scène, ça serait cool quand même !

Le contact de l'asso.