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Music

Cum On Feel the Noisey : les trucs qu'on a écoutés cette semaine

Suzanne Vega, Dog Eat Dog, Dosseh, Dio, Spectral Display, Max B, Richard Dick, Migos, Voiron et Nana Bonnard.

Tous les trucs qu'on a écoutés cette semaine au bureau et ailleurs, détaillés point par point.

SUZANNE VEGA - « Caramel »

Suzanne Vega a beau avoir vendu des kilotonnes de disques, elle reste, à ce jour, une artiste honteusement mesestimée. Même ce fils de pute d'Elvis Costello est mieux considéré qu'elle. Les dandys et les journalistes lui reprocheront toute sa vie

« Luka »

et

l'horrible remix de DNA

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et puis viendront pleurer sur leur wall le jour de son décès, avant de se recoucher l'âme en paix. Les dandys et les journalistes sont des fils de pute, comme Elvis Costello. Si vous n'êtes ni dandy, ni journaliste, ni Elvis Costello, je vous conseillerai d'écouter

Nine Objects Of Desire

, que je considère d'assez loin comme son meilleur album et, accessoirement, comme le disque de vacances absolu, juste derrière les deux premiers Van Halen. Ça tombe bien, je me casse ce soir. Niquez-vous, les dandys.

Lelo Jimmy Batista, Rédacteur en chef
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DOG EAT DOG - Warrant

Puisque j'ai mis

le premier morceau du disque ici

et que je les verrai en concert ce week-end, je ne me fixe plus aucune limite, j'écoute

Warrant

en entier.

Warrant

est le premier disque de Dog Eat Dog, sorti en 1993, une époque où le label Roadrunner était en train de tout bulldozer sur son passage à coup de groove de rue et de poids lourds du metal.

Warrant

est aussi un des premeirs disques que j'ai acheté, 60 francs (c'est un 6 titres), au centre commercial Continent, l'ancêtre de Carrefour. J'avais dû l'acheter après avoir vu le clip de «

Rocky

» sur M6. Je trouvais le chant méga frais et les mecs méga fun. Un peu trop peut-être. Mais ne je sais pas trop pourquoi je vous raconte tout ça.

Rod Glacial, Rédacteur

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DOSSEH – « La Dose » (Freestyle)

Bon à la base je voulais mettre «

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Take A Picture

» de Mike Will et Young Thug, mais la France est en crise, il faut soutenir l'économie même en plein mois d'août. Revoici ton gars Doss' comme il le dit lui-même, sur un freestyle sans prétention mais bien actuel, que ce soit niveau flow ou ambiance générale. L'instru choisie est la face B de

Hella Hoes

d'A$AP Mob, que le rappeur d'Orléans (on ne se moque pas) se réapproprie avec le gimmick « j'ai la dose ». Parce qu'en France on n’a peut-être pas de putes, mais on a de la drogue.

Dosseh

continue de confirmer ses capacités, manque plus qu'il confirme sur un projet avec plus d'exposition, ce qui, on l'espère, arrivera bientôt, parce jusqu'ici il en a « vu de toutes les couleurs, comme le gros cul de Magloire ».

Yérim Sar, Contributeur
Yérim sur Noisey | Yérim sur Twitter


Dosseh va bientôt pouvoir sortir un album composé uniquement de freestyles (déjà 6 en moins d'un an). Et le pire, c'est que ça serait meilleur que 95% des sorties rap français du moment. Une démarche qui ne remplit pas le frigo, mais qui permet tout de même de rester présent et de maintenir une certaine attente auprès du public … en espérant que l'album n'arrive pas dans 24 mois.

Genono, Contributeur
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MAX B feat. Al Pac – « Get Outta Jail »

Je pensais que faire un blend Max B x Tom Tom Club était surréaliste jusqu'à ce que je tombe sur un truc qui aille bien au-delà de mes espérances. Celui qu'on appelle Wavy Crockett a déjà réalisé mon rêve en posant nonchalamment comme il sait le faire sur l'instru de « Genius of Love ». Aucun re-work ou edit, il se lâche sur l'instru en compagnie d'Al Pac telle qu'elle est sortie en 1981. Dans l'original, souvenez-vous du « What you gonna do when you get outta jail ?/I'm gonna have some fun ! ». Max B peut pas en dire autant car il est prévu qu'il reste au placard pour encore 70 ans !

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P.S : La track est sortie en 2008 donc avant l'emprisonnement de Max B.

Christelle Oyiri, Contributrice
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RONNIE AND THE PROPHETS – « Will You Love Me Tomorrow »

Entre 1961 et 1967, Ronnie James Dio n'avait pas encore conceptualisé le signe du diable avec la main. C'était bien avant ses années comme chanteur au sein de Rainbow, puis de Black Sabbath. Il mettait le feu sur les scènes des restoroutes avec son band, en jouant des reprises de « Irresistible You » ou de « Great Balls Of Fire ». Quand il était d'humeur lunaire, il entonnait aussi son interprétation de cette déchirante chanson d'amour des Shirelles dont il existe aussi, pour le meilleur ou pour le pire, d'innombrables versions avec juste un ukulélé et une voix de fille.

Guillaume Gwardeath, Contributeur

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SPECTRAL DISPLAY – « It Takes A Muscle To Fall In Love »

La période estivale se doit d’être limitée à deux activités, et deux seulement : écouter des one hit wonders - ou des tubes de l’été, si vous préférez - et lire des articles de vulgarisation scientifique parfaitement accessibles qui donnent l’impression satisfaisante de continuer un vague travail intellectuel. Spectral Display remplit ces deux tâches à merveille : durant l’été 82, il suffisait d’un muscle pour tomber amoureux, le saviez-vous ?

Diane Lebel, Contributrice

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RICHARD DICK – « You Know I Love You »

Laissez-moi seul ! Je vais pleurnicher sur cette superbe histoire d'amour entre Richard Dick et sa femme Alta Marie, qu'il a rencontré lors des inondations de Fairbanks en 67, pendant lesquelles elle s'est chopé une méchante infection et a paumé l'intégralité de ses bagages (une touriste, quoi). Ils se sont mariés et Richard a sorti un LP de love songs dans un mélange (un chouia naïf) d'Anglais et d'Indien Tlingit, accompagné d'un jeu de guitare approximatif en son honneur (dans le plus pur style Wilburn Burchette). Après avoir passé 60 ans dans le même trou (pour ainsi dire), Richard est mort, terrassé par une maladie respiratoire : il avait les poumons bousillées par l'amiante. Putain, la vie c'est vraiment pas drôle. Sauf, si l’on s’arrête à la traduction de son nom et aux paroles du dernier morceau de l'album qui font « Oulaboula, Oulaboula, Oulaboulaboulayé ».

Donnie Ka, Contributeur

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MIGOS – « New Atlanta » feat. YOUNG THUG, RICH HOMIE QUAN & JERMAINE DUPRI

De Dupri à Gucci, d'Hannah Montana aux bandanas de Juelz Santana, Migos ont tout compris. Cette fois ils ont ramené leurs potes Quan et Thug pour faire le boulot sur ce classique de JD. On est en présence de l'inverse de « un film écrit et réalisé par Éric Toledano ». Welcome to new Atlanta.

S.T. Roy, Contributeur

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VOIRON – « Parc Expo – Hall 01 »

Dans la techno, personne n'a jamais eu autant d'humour et de bonnes idées que Voiron. Ce mec a lancé un label de morceaux pas terminés, changé de nom, nerdé plus fort que vous tous réunis, déménagé, monté un duo d'acid house chanmé, déménagé, changé de synthés, nerdé encore plus fort qu'avant et tout ça en enregistrant quelque chose comme 40 000 morceaux. Comme l'abnégation et le travail finissent par payer, la galaxie de la techno s'intéresse enfin à lui puisque DMX Krew joue ses face B et Legowelt l'a remixé. Sérieux, ça devait arriver.

Loïg Hascoat, Contributeur

activateur

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NANA BONNARD – « Tête de Mort »

Hey les punks, vous en avez pas marre de vous en prendre aux bonnes sœurs ? Sous Black Flag ça passait encore mais sérieusement, même Fall Out Boy l'a fait, ça ne fait plus rire personne. À part quand c'est Nana Bonnard, groupe punk angevin fondé en 1982, qui s'y colle pour un blasphème de 2min47. Ils avaient déjà brillé sur les compiles

Chaos en France

- avant de rejoindre les Trotskids - mais n'ont jamais été aussi nerveux, agités et crapuleux qu’ici. Tellement crapuleux qu'on ne distingue clairement que 3 mots durant tout le morceau : « mère-supérieure », « enculé-tête de mort » et « vibromasseur » (oui mon père).

Sarah Mandois, Stagiaire

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À vendredi prochain. D'ici-là, suivez-nous sur Facebook, sur Twitter et sur Spotify aussi tant que vous y êtes.