Oui, non, peut-être ? Pour la basse de Moniquea, ce sera un gros OUI en tous cas (rien de plus que la basse, les gars). Sâchez que le funk ne meurt jamais. Il change juste de forme. Celui des années 70 a posé les fondations du style hybride des années 80, infecté en son temps par le R&B (qu'on appelait plus couramment le boogie). Le genre ne s'est pas désintégré dans les années 90, le rap l'a fait survivre. Des disques élémentaires comme ceux de James Brown, Parliament/Funkadelic ou Zapp sont devenus les épines dorsales de classiques du rap (sans parler du G-Funk qui est devenu le style synthétique de la Côte Ouest). Dans les années 2000, ce diable de Dâm-Funk ou des types comme Chromeo ont ravivé et regénéré le boogie-funk. En France, et ce malgré les efforts démesurés de François Feldman, le funk est toujours resté un truc de skyblogs. Et pourtant… Avec la sortie de son deuxième album, Yes No Maybe (sur le label MoFunk Records) produit par XL Middleton et Eddy Funkster, Moniquea (résidente de Pasadena, Californie, comme Dam-Funk) fait fort et pose directement ses miches au panthéon du funk moderne, tranquillement installée entre Midnight Star et One Way. Testez dès maintenant votre niveau de groove et écoutez l'album en intégralité juste en dessous.
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