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Music

Lucero se paye un visa impérial pour la vieille Europe avec « Can't You Hear Them Howl »

Non, il n'est pas nécessaire d'être américain, d'avoir un goût prononcé pour le whisky et d'avoir passé quelques jours en prison pour apprécier le groupe de Ben Nichols.

Un type aux USA m'a un jour expliqué que pour aimer

Lucero

, il fallait être américain, avoir un goût prononcé pour le whisky et avoir passé au moins quelques jours en prison - ce qui expliquait, selon lui, pourquoi ce groupe de Memphis était aussi peu connu en Europe. J'avoue que, pour avoir vu Lucero en concert, le type n'avait pas tout à fait tort. Mais pas complètement raison non plus. La preuve, c'est que j'ai découvert Lucero bien tranquille, sur mon canapé, totalement sobre et en France, via la bande-son que Ben Nichols avait réalisé pour

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Shotgun Stories

, premier film de son frère Jeff - qui réalisera par la suite

Take Shelter

et

Mud

.

Impossible de m'en défaire depuis, même si leur discographie alterne assez régulièrement entre purs chef d'oeuvres (

Nobody's Darlings

,

Rebels Rogues & Sworn Brothers

) et gros moments d'absence (

1372 Overton Park

,

Women & Work

).

All A Man Should Do

, le 9ème album du groupe, qui sortira le 18 septembre sur ATO/PIAS, appartient de toute évidence à la première catégorie. Un disque qui présente le groupe de Ben Nichols à son absolument meilleur : e

xcessif, passionné, hors-temps, hors-mode. Et en train de reprendre Big Star (« I Fell In Love With A Girl »), accessoirement - ce qui ne gâche rien. La preuve en un peu moins de 4 minutes avec « Can't You Hear Them Howl », deuxième extrait de l'album qu'on vous présente aujourd'hui, pour la première fois dans l'Histoire des groupes pour ex-taulards américains amateurs de whisky. Ça se passe juste en-dessous.