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Hyacinthe et L.O.A.S. sont obsédés par trois choses : le rap, le cul et la mort

Les deux acolytes du collectif DFHDGB nous ont donné rendez-vous au Père Lachaise pour faire le point sur leur relation et leur carrière.
Genono
par Genono

Quand on rencontre un rappeur français pour une interview, l’entretien se déroule une fois sur deux en studio, et le reste du temps dans un café bruyant. Et puis, il y a DFHDGB (pour Des Faux Hipsters & Des Grosses Bites). Eux ont voulu répondre à mes questions au Père-Lachaise, à deux pas de leur studio. Malgré l’incongruité du lieu, ce choix n’est pas si étonnant quand on connait le travail de L.O.A.S et Hyacinthe, et leur obsession presque maladive de la mort. Les deux bougs n’ont rien de sinistre, aiment la vie et ses excès, mais ne peuvent s’empêcher de faire constamment référence au trépas. L’un et l’autre ont chacun accouché d’un disque solo en 2015 : NDMA, premier EP de L.O.A.S, au premier semestre, et Sur La Route de l’Ammour Vol.2, troisième projet solo de Hyacinthe, disponible depuis quelques jours.

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Malgré la qualité des sorties dans le rap français cette année, les deux se placent allégrement au milieu des meilleures productions de l’année. Le duo se tient malgré tout en marge du game français, préférant collaborer en famille, avec des groupes proches comme la MZ ou Sémaphore. Un mode de fonctionnement que l’on qualifierait facilement de consanguin, d’autant qu’on ne sait jamais trop si Hyacinthe et L.O.A.S doivent être considérés comme de simples amis, de véritables frères, ou carrément comme un couple. Cet entretien était donc l’occasion de les questionner sur la nature de leur relation et de savoir qui copiait le plus l'autre.

Noisey : Est-ce que t’es content des retours sur NDMA ?
L.O.A.S : Très content, à tous les niveaux. Sur le plan critique, c’est plus que correct. Ce que j’ai apprécié, c’est que toutes les critiques que j’ai pu lire, positives comme négatives, m’ont semblé tout à fait justifiées. J’ai pris en compte absolument tous les retours, étant donné que c’est un premier projet solo… En fait, c’est assez difficile à expliquer. C’est un projet dans lequel j’ai mis énormément d’énergie, énormément d’émotion, tout n’est peut-être pas suffisamment canalisé. Je considère que c’est un peu l’équivalent du premier projet de Hyacinthe, qui s’appelait Des hauts, des bas et des strings, mais avec un degré d’évolution de notre structure, DFHDGB, beaucoup plus avancé.

Du coup, Hyacinthe, si t’as moins de bons retours que lui, tu considèreras que ça sera un échec ?
Hyacinthe : Non, je pense que c’est une mauvaise idée de se mettre en concurrence à ce niveau-là. L’idée, c’est vraiment de passer un cap. Tout ce qu’on a construit jusqu’ici, avec mes deux projets solo, le solo de L.O.A.S, notre EP commun… Il est temps de passer à l’étape supérieure, et de commencer à toucher d’autres gens. Mon album est sorti depuis une semaine seulement, donc il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions, mais je me rends compte que les gens qui m’aimaient déjà bien à la base continuent de me suivre et de me soutenir, et que d’un autre côté, il y a une nouvelle frange du public qui commence à s’intéresser à mon travail.

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Non mais en vrai, c'est qui le meilleur de vous deux ?
Hyacinthe : Je pense qu’on fait quand même des choses hyper différentes. Même si on a une base commune, on le sent quand même en s’intéressant à notre public, certaines personnes s’intéressent plus à moi et moins à L.O.A.S, et d’autres le suivent lui mais n’en ont rien à foutre de moi. Je dirais que malgré nos différences, on est quand même très complémentaires, c’est pour ça que ça fonctionne bien quand on travaille tous les deux sur le même morceau.

L.O.A.S : Franchement, je sais pas comment on peut définir un bon rappeur, je vois pas sur quels critères on peut le juger. L’aspect « performance », ça reste très subjectif. Mais si on doit vraiment parler de concurrence, bien sûr, c’est moi le meilleur.

Sur NDMA, quelle est la part de l’influence de Hyacinthe ? Parce que c’est un EP solo, mais j’imagine qu’il est là pendant toute la conception et l’enregistrement.
L.O.A.S : Alors ça, c’est une super question. Je pense qu’il m’a beaucoup influencé sur l’écriture. Je donnais déjà de l’importance à la partie écrite de ma musique avant, mais je pense que j’ai vraiment compris qu’il fallait insister dessus au contact de Hyacinthe. Il m’a fait comprendre que je devais passer par là pour pouvoir m’améliorer.

Hyacinthe, même question pour toi.
Hyacinthe : Déjà, c’est vraiment l’idée de me dépasser pour faire aussi bien que lui. Comme son EP était vraiment chanmé, j’avais cet objectif. Sinon, sur la technique, il m’apporte beaucoup sur le plan du flow, des placements, mais c’est difficile de s’en rendre compte. Moi-même, j’aurais beaucoup de mal à te dire sur quel point exactement il m’a influencé ou non.

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L.O.A.S : Je vois souvent des mots que j’utilise dans mes textes, qui ressortent dans les textes de Hyacinthe trois mois après, ou réciproquement. Ce sont des choses dont il est difficile d’être conscient, mais on le sait, on s’en rend souvent compte a posteriori. Musicalement, on se nourrit l’un de l’autre.

Hyacinthe : Et puis, dans DFHDGB, je joue aussi le rôle d’ingé-son. Je m’occupe de toutes les prises de voix. Tous les morceaux qu’on a fait, que ce soit moi en solo, ou lui en solo, je les ai tous enregistré. C’est un moment important, parce que c’est là où on s’échange le plus d’idées.

J’ai l’impression que L.O.A.S t’a surtout influencé sur le fait de chantonner, un truc qu’il semble faire naturellement, et sur lequel tu progresses disque après disque.
Hyacinthe : C’est vrai, il a apporté ça. Mais je le faisais déjà avant, rappelle-toi du morceau « Ne vous inquiétez-pas », sur lequel je chantonne déjà…

L.O.A.S : Mais justement, celui-là tu l’as écrit juste après que je sois passé chez toi pour enregistrer « C2C ».

Hyacinthe : Ah oui, exact … Bon, on va dire ça, il m’a apporté la méthode et l’envie de chantonner.

Quelle est la différence entre travailler en solo et travailler en groupe ? Est-ce que vous vous posez des limites en duo que vous ne vous posez pas en solo ? Ou au contraire, est-ce qu’il y a des choses que vous ne vous sentez pas de faire en solo, mais que vous trouvez le courage de faire en duo ?
Hyacinthe : Je ne pense pas qu’on se pose de limites… En tout cas, on ne se pose pas la question de savoir si ça va plaire à l’autre.

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L.O.A.S : J’ai pas d’exemples en tête, mais on a tous les deux des moments où on se dit qu’on n’a pas les moyens de suivre l’autre. Mais en dehors de ça, le travail à deux, c’est simple : c’est juste deux fois plus facile. Comme ce sont généralement des titres moins introspectifs, le mental est plus libre, et la pression est moindre. Quand je bosse un morceau avec Hyacinthe, je suis beaucoup plus détendu du cerveau, j’arrive à aller plus loin. Alors qu’en solo, j’ai tellement une idée précise d’où je veux aller et de ce que je veux faire, qu’au final c’est plus laborieux. Mais c’est aussi intéressant de bosser tout seul, parce que ça me permet d’aller plus en profondeur.

Hyacinthe : Je me rends aussi compte que pour des raisons un peu techniques, un morceau qu’on travaille à deux est tout de suite plus intense. Sur un titre comme « Les lingots », tout est hyper concentré, tu peux te permettre de mettre toutes tes idées sur un seul couplet sans avoir peur de ne plus rien avoir à dire sur le deuxième parce que… bah t’as pas de deuxième couplet.

Vous avez chacun une prod de Roro (GB Paris) sur vos disques respectifs, comment s’est passée la connexion avec lui ?
L.O.A.S : Internet, tout simplement.

C’est lui qui est venu vous chercher, ou le contraire ?
L.O.A.S : Je sais pas, je pense qu’il y avait de la bienveillance des deux côtés. Sa prod sur NDMA, je l’avais repérée depuis tellement longtemps. C’était d’ailleurs Hyacinthe qui lui avait demandé, j’ai réussi à la récupérer. Je respecte tellement le taff de Roro.

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Hyacinthe : Ce qu’il fait, c’est vraiment incroyable. Ses deux sorties solo… Il ne s’agit pas juste de deux beat-tapes, il crée un tel univers… Il a quelque chose de très eighties, mais avec un côté très racailleux. Pas les eighties pattes d’eph’, mais des eighties super froides.

L.O.A.S : C’est juste qu’il correspond parfaitement à notre univers, et comme il est vraiment doué, c’est à chaque fois un plaisir immense de cracher des rimes sur ses prods.

Du coup, est-ce que, par extension, on peut vous imaginer collaborer avec Hype ou Sazamyzy ?
L.O.A.S : Franchement, s’ils nous proposent, j’y vais en courant. Je suis Hype sur twitter, j’aime beaucoup son discours.

C’est presque étonnant, vous semblez avoir deux visions complètement opposées de la vie.
L.O.A.S : Justement, je respecte énormément les gens avec qui je ne suis pas d’accord. Je n’ai pas vraiment d’explication à ça, mais un mec peut dire le contraire de ce que je pense, ça ne m’empêche pas de le respecter. Et inversement, il y a plein de gens avec qui je suis d’accord sur tout mais que je ne peux pas blairer.

Vous avez plein de thèmes en commun, des plus superficiels (meufs, drogue) aux plus profonds, notamment la mort, qui semble vous obséder tous les deux. D’ailleurs, vous avez voulu faire cette interview en plein Père Lachaise. Quand vous discutez ensemble, vous avez d’autres sujets de conversation que la mort ? Genre, des fois, vous rigolez ?
L.O.A.S : [Rires] Nan, on ne parle que de ça, on est complètement déprimé, on passe notre temps à pleurer en pensant à la fin. Nan, en fait on en parle le moins possible, du moins tant qu’on peut.

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Hyacinthe : C’est vrai qu’on en parle énormément dans nos textes, mais en dehors, c’est vraiment un sujet qu’on n’évoque absolument jamais.

Mais tous les rappeurs ne parlent pas que de la mort, ou du moins pas dans vos proportions.
Hyacinthe : C’est vrai. C’est forcément un truc qui obsède, mais pourquoi est-ce que ça ressort autant chez nous … C’est quelque chose d’inconscient, on ne se dit jamais « tiens, si on faisait une chanson qui parle de la mort ? »

Hyacinthe, ton album est à 8€ en digital, alors que celui de L.O.A.S est à 5€. Est-ce que tu vises de plus gros bénéfices pour pouvoir ensuite créer ton propre label et te débarrasser de L.O.A.S ?
Hyacinthe : [Rires] T’es vraiment un enculé … Mes deux premiers projets étaient gratuits, là c’est le troisième, c’est normal qu’à un moment donné les gens payent. Faut habituer les gens à donner de l’argent ! [rires] Et il est un peu plus cher que celui de L.O.A.S parce qu’il y a plus de morceaux. Et puis lui, c’est son tout premier projet, c’est logique qu’il commence tranquille.

L.O.A.S : NDMA, j’étais même pas sûr de vouloir le rendre payant, en digital. J’étais en train de tâtonner sur Bandcamp, je ne savais pas encore très bien comment ça fonctionnait. J’ai voulu faire un test de mise en ligne, j’ai tapé 5 euros un peu par hasard… et ça a envoyé un mail à tous les gens qui étaient connectés à ce moment-là ! C’est comme ça que j’ai annoncé, complètement par accident, que mon EP allait sortir. Du coup, j’ai laissé ce prix de 5 euros, il n’y a vraiment aucune stratégie derrière.

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L.O.A.S, dis-moi un truc gentil sur Hyacinthe, et un truc méchant.
L.O.A.S : Ok, alors un truc gentil… [long silence] C’est vraiment un très bon rappeur. Un truc méchant… Il n’est bon que dans le rap, il ne sait rien faire d’autre ! [rires]

Hyacinthe : Je suis aussi très très bon en bande-dessinées, vous verrez ça dans les prochains mois. C’est une annonce officielle.

En attendant, t’as le droit à la même question.
Hyacinthe : Un truc gentil… [très long silence] Putain, je sais pas.

L.O.A.S : Ah bah putain, ça fait plaisir !

Hyacinthe : Je pense que c’est un personnage nécessaire à notre époque. Un personnage nécessaire et positif, on a besoin de lui.

Mais qu’est ce que c’est que ce compliment ? Imagine, ta femme te dit « fais-moi un compliment », tu lui réponds « tu es nécessaire à notre époque, ma chérie ».
Hyacinthe : Je le pense vraiment. Et un truc méchant sur L.O.A.S : il est relou.

L.O.A.S : Relou ?

Hyacinthe : Ouais, t’es un relou. Un ours mal léché.

L.O.A.S : Ok. C’est bien, il a fallu attendre cette interview pour que ça sorte … C’est noté.

S’il ne restait plus que vous deux et une seule meuf sur terre, et que vous deviez sacrifier une personne pour survivre, est-ce que vous tueriez votre pote pour pouvoir repeupler l’humanité ?
Hyacinthe : Nan, j’trouve le sexe vachement surcoté.

L.O.A.S : Mais pourquoi il faudrait en tuer un ?

Parce que c’est la règle des questions à la con.
L.O.A.S : On va dire qu’il y a un genre de démon, ou de divinité démoniaque qui ne nous laisse pas le choix, et que pour le vaincre, un de nous trois doit mourir.

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Heu … ok, si tu veux.
L.O.A.S : Alors si la meuf meurt, c’est complètement pédé… J’pense que ça dépend de la meuf. Au pire, j’me tire une balle.

Est-ce que vous vous considérez comme un vrai duo, ou comme deux entités solo qui s’entendent très bien, aussi bien sur le plan de la musique que de l’humain ?
L.O.A.S : Je ne pense pas qu’on puisse mettre les deux choses en opposition. On est deux entités solo, mais en même temps, le duo fonctionne.

Hyacinthe : C’est marrant, parce que c’est une question qu’on nous pose très souvent, ne serait-ce qu’en termes de business. C’est très difficile d’y répondre, parce que c’est une question qu’on ne se pose pas. À chaque fois qu’on rencontre quelqu’un de l’industrie, ou qu’on essaye de mettre en place quelque chose, il faut se définir… Hyacinthe et L.O.A.S, ou DFHDGB, on ne sait jamais comment se présenter.

L.O.A.S : Les gens sont dans un flou total, ils ne comprennent pas. Mais je pense que c’est positif, parce que ça devient de plus en plus évident.

Hyacinthe : A force de lire cinquante fois les noms partout, les gens commencent à capter. Mais vraiment, j’insiste, de notre côté, on ne s’est absolument jamais posé la question. Je fais des chansons, il fait des chansons. Et donc, on fait des chansons.

Pour terminer, on va faire une interview « duos du rap français ». Si vous étiez Lunatic, lequel serait Booba et lequel serait Ali ?
Hyacinthe : J’suis Booba, direct !

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L.O.A.S : Ca me va. Ali me correspond bien, pour le côté… disons que j’aime beaucoup sa démarche spirituelle.

Hyacinthe : Booba, hormis rêver de son succès, je me retrouve dans le côté négatif de sa personne.

Si vous étiez NTM ?
L.O.A.S : Je suis Joeystarr. Le côté fantasque, l’énergie sur scène …

Hyacinthe : On est d’accord, je suis Kool Shen, ça me semble plutôt évident. Kool Shen est beaucoup moins… instinctif que Joeystarr. Je retrouve ça chez moi.

Si vous étiez Intouchable ?
L.O.A.S : Ah, j’suis Demon One, sans hésitation ! Je suis hyper fan d’Intouchable, j’aime aussi beaucoup Dry… Mais Demon, c’est particulier. Le rappeur qui a une sorte de défaut, presque de handicap, qui le différencie énormément, et au final il en fait une force. J’ai tellement d’amour pour lui !

Hyacinthe : Dry, ça me va. Déjà, j’ai énormément de respect pour sa carrière. Et puis, j’ai vraiment beaucoup aimé son retour en 2009, tout seul, et où tout le monde s’est rendu compte qu’en fait, il rappait mieux que n’importe qui. Il avait sorti un genre de street-tube, « Tout le monde à terre » où il se mettait en mode fast-flow à un moment où ça se faisait pas trop en France.

Si vous étiez Ténébreuse Musique ?
L.O.A.S : Difficile … Je dirais Alkpote, parce qu’il a toujours de belles lunettes de soleil.

Hyacinthe : Bizarrement, j’ai du mal à m’identifier à l’un ou à l’autre.

Si vous étiez PNL ?
L.O.A.S : Je commence à peine à les différencier. Je vais dire N.O.S, pour la similarité de nos blazes.

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Hyacinthe : Tu dis ça en rigolant, mais je pense que c’est la bonne réponse. Si on doit vraiment faire des comparaisons foireuses, je pense que tu ressembles à N.O.S dans ta façon de faire de la musique. Je ne sais pas si je peux dire que je ressemble à Ademo … mais à choisir entre les deux, oui, ça me correspond.

Si vous étiez Arsenik ?
Hyacinthe : C’est méchant comme question…

L.O.A.S : [Rires] Question suivante !

Vous allez me dire pareil pour les X-Men ?
Hyacinthe : Ouais… Et je pense que mon « Retour aux pyramides » est meilleur que la version originale.

Et le Ministère Amer ?
L.O.A.S : Ah, ça c’est difficile. Bizarrement, avec le recul, je préfère Stomy, alors qu’à l’époque c’était l’inverse.

D’accord, mais la question c’est : lequel des deux es-tu ?
Hyacinthe : Passi a fait plus d’argent, ça me parle bien [rires]. Dis L'Heure 2 Zouk, c’est le genre de truc que j’aurais pu faire.

L.O.A.S : Stomy a eu une belle carrière post-rap, c’est quelque chose qui me parle. Je veux bien être Stomy.

Si vous étiez Tandem ?
Hyacinthe : Je suis hyper chaud pour être Mac Tyer ! Il y a quelques jours, on fêtait les 7 ans de la sortie de D’où je viens, je le réécoutais… C’est vraiment quelque chose qui m’a bercé. Le titre « Chronique d’un enfant perdu », c’est absolument incroyable. Son parcours force le respect, c’est un peu comme Dry. Les mecs arrivent à avoir une deuxième carrière, un peu sur le tard, je trouve ça vraiment cool.

Pour finir, si vous étiez La Caution ?
L.O.A.S : Je dirais Hi-Tek, parce qu’on a la même chevelure. Et puis sur le plan de l’écriture, je me sens assez proche de lui. Hyacinthe a le côté un peu carré de Nikkfurie, alors que moi, je suis vraiment dans l’instinctif, je pars dans tous les sens, comme Hi-Tek.

Hyacinthe : C’est le cas dans beaucoup de duos en fait, t’en as toujours un qui est plus instinctif, et l’autre plus carré. Donc je suis d’accord, je suis complètement Nikkfurie.

Mais en fait, vous êtes tout le temps d’accord.
L.O.A.S : Quand t’essayes pas de nous diviser avec tes questions, oui, on s’entend très bien !

La release party de SLRA2 de Hyacinthe aura lieu au Paris Social Club le 10 décembre. Genono divise pour mieux régner sur Twitter.