FYI.

This story is over 5 years old.

Music

35 artistes apparus dans les pages d'i-D juste avant d'exploser

Pour fêter les 35 ans du magazine anglais, voici une grosse leçon de flair, de Boy George à Charli XCX en passant par Sade, les Beastie Boys et Shaggy.

De Madonna à Boy George durant leur période clubbing, aux années 90 de Blur, Bjork, des Spice Girls et du Wu-Tang Clan, jusqu'à notre époque dé-genrée menée par Charli XCX et FKA Twigs, le magazine i-D, créé en 1980 et précurseur du smiley (vous n'aviez jamais compris pourquoi chaque modèle de leur une clignait de l'oeil ? faut vous expliquer le logo Carrefour aussi ?), a mis un point d'honneur, pendant 35 ans, à dénicher les jeunes talents quelque soit l'endroit du monde où ils se trouvent - en général, juste avant qu'ils ne décrochent la timbale et accèdent à la starosphère. On vous le prouve avec ces 35 artistes, qui ont marqué aussi bien l'histoire du magazine anglais que celle de la pop.

Publicité
undefined

1. BOY GEORGE - n°2, 1980
Un certain George Alan O'Dowd encore inconnu trônait dans le deuxième numéro de i-D - à l'époque où le zine était encore fait à la photocopieuse, à base de colle et de ciseaux. « Je suis une célébirté naissante… l'immaculée conception » nous avait t-il confié alors qu'on le shootait lors de l'une de nos premières séries photo. Il portait une aube de nonne, fabriquée maison, et un crucifix « qu'on lui avait remis au Vatican ». C'était clair que ce mec allair devenir connu.

undefined

2. THE SMITHS - n°11, février 1983
Dans ce qui a été désigné comme 'probablement leur plus vieille interview' par de nombreux sites de fans, Morrissey présentait The Smiths de la façon suivante : « le nom n'a aucune signifcation, il remplit juste son rôle. Je crois qu'il est très important de ne pas s'enfermer dans une catégorie particulière. Une fois que c'est le cas, tu es limité, et musicalement, c'est un truc qui me pétrifie. » Et Johnny Marr d'ajouter : « la musique d'aujourd'hui opère un retour au milieu des années 70 - les gens ont besoin de repenser tout ça et l'heure est venue pour un groupe comme nous d'agir. »

undefined

Photo : Marc Lebon

3. MADONNA - Le numéro Sexsense, n°15, mai 1984
À Londres pour lancer son premier album, on avait demandé à Madge de se pointer au studio de Mark Lebon pour qu'il lui tire le portrait. Cette cover de i-D fut la première une de la future Queen of Pop. Elle était tellement inconnue à l'époque que les gens l'avaient prise pour la copine de Boy George, Marilyn. Son interview contenait des fulgurances telles que « je n'ai jamais vu de corps nus enfant - mon Dieu, je n'avais toujours pas vu la couleur d'un pénis à l'âge de 17 ans ! J'étais choqué la première fois que c'est arrivé, j'ai trouvé ça vraiment dégueu ! » et aussi « je veux être célèbre. Jusqu'à l'année dernière, je vivais dans la rue mais j'ai toujours le même état d'esprit. L'argent ne sera jamais un problème pour moi. Si tu commences à t'en soucier, c'est là que ça devient un problème. » Inspiring.

Publicité
undefined

4. JOHN LYDON alias JOHNNY ROTTEN -Le numéro Madness, n°34
« Au Japon, je suis adoré comme si j'étais Dieu. En Australie, je suis apprécié par des voyous ultra violents. En Angleterre, les gens me fuient comme la peste. » C'est ce que le leader des Sex Pistols raconta à Dylan Jones, atutour d'une cannette de Red Stripe.

undefined

5. SADE - Le numéro All Star, avril 1983
Shootée par Nick Knight un an avant qu'elle ne décroche son premier contrat, ceci fut la première couverture de magazine de Sade et le numéro qui marqua la transition du mode paysage au mode portrait. On se doutait évidemment que la chanteuse était une Smooth Operator, destinée à apporter au monde un No Ordinary Love.

undefined

Photo : Fran Vogel

6. IGGY POP - Le numéro Beauty, n°42, novembre 1986
« Est-ce que l'idiot peut cligner d'un oeil ? Est-ce que David Bowie est riche ? Le duc blanc de la maigreur et le reste de vomi blanc sur les lunettes de soleil, l'héroïne et les femmes très très sauvages »… Période Blah Blah Blah, Iggy nous prouvait que le bla bla bla pouvait passer pour du savoir et clignait l'oeil droit du mieux qu'il pouvait sans passer pour un débile. Si ? Tant pis..

undefined

Photo : Denis O'Regan

7. DAVID BOWIE - Le numéro Film, n°49, juillet 1987
Comme Iggy, Bowie était évidemment une immense star à la fin des années 80 lorsque la maman de i-D, Tricia Jones, l'avait interviewé à Amsterdam, en 1987 exactement. Après avoir discuté de ses albums, de ses films et du fait d'être papa, elle lui avait demandé s'il avait des conseils à donner aux fans : « N'envisage jamais une quelconque relation avec la drogue, c'est un truc dont je ne pourrais jamais sous-estimer l'importance, C'est absolument dramatique ce que ce truc peut te faire et comment ça peut te foutre en l'air. » En finissant par admettre « je ne connais rien à la mode ! » et « je m'en tape complètement de ce dont on se souviendra à mon sujet. Ca ne me vient mêmepas à l'esprit… c'est juste chouette d'avoit traversé tout ça. » Et Bowie est toujours une icône en 2015.

Publicité
undefined

8. LL COOL J - Le numéro Happy, n°54, décembre 1987
Rejoignant les Beastie Boys et Public Enemy dans l'ascension fulgurante du label Def Jam, le bad boy préféré de la fin 80's signait un deuxième LP, Bigger And Deffer, et atterissait dans les pages de i-D. Sur le point de devenir big, LL ressentait plus que jamais la pression. « Je ne peux pas te mentir. Ca s'agite partout. J'en suis rendu à un tel point que lorsque je vais en caisse au McDonalds de mon quartier, dès que je baisse ma vitre, tout le monde se met à crier. » Et un million de fly girls qui crient ne peuvent pas être dans l'erreur.

undefined

9. BEASTIE BOYS - Le numéro Network, n°126, mars 1994
Ok, les Beasties était déjà établis au moment de Ill Communication, mais ils continuaient encore à cimenter leur règne. « Parfois, je suis tenté de dire qu'on est allés au-delà du hip-hop, mais finalement, on emmène juste le hip-hop là où il n'est jamais allé auparavant. Tu peux aller très loin avant que ce ne soit plus du hip-hop. Son appétit et son habilité à digérer et incoporer des tas d'influences est infinie » expliquait Mike D. « On fume un joint, on joue un peu, ensuite on garde les meilleurs et les pires passages et on assemble le tout. »

undefined

10. NENEH CHERRY - Le numéro Positive, n°100, janvier 1992
La belle de Buffalo trônait sur la cover toute rose du n°100, et restait très secrète dans ce numéro axé sur le fléau du SIDA. « Je préfère soutenir quelque chose qui me tient à coeur que de passer à la télé dans une robe à paillettes » assurait-elle, avant de revenir sur l'ami qu'elle venait de perdre, atteint du virus, et de l'importance de la prévention. BONUS : Ce 100ème numéro était vendu avec un préservatif i-D à l'intérieur. DETAIL : Neneh a fait une nouvelle fois la couv de i-D en 2012, avec sa fille Tyson McVey, qui est dans le n° de ce printemps.

Publicité
undefined

11. SHAGGY - Le numéro Comedy, n°114, mars 1993
8 ans avant la sortie du Tout-Puissant « It Wasn't Me », un Shaggy alors âgé de 24 ans était assis devant notre objectif, dans un hoodie rayé 8 fois trop grand. « J'ai toujours été destiné à divertir » nous racontait-il, « je veux donner le sourire aux gens, pas seulement aux gens du reggae, à tous les gens. »

undefined

Photo : Juergen Teller

12. COURTNEY LOVE - Le numéro Sex, n°127, avril 1994
« Je ne peux pas arrêter d'être qui je suis. Ca a toujours été comme ça. Chaque nouvelle année, ma résolution est d'être plus calme et plus discrète ». Voilà ce que Courtney déclarait dans un numéro d'i-D qui fut tristement suivi de près par la mort de Kurt. « Je pense que le fait que moi et Kurt sommes mariés défie une certaine idée du couple. C'est une bonne chose de transformer la vision qu'on peut se faire de la compagne d'une putain de rock star. Au lieu d'une stupide maigrichonne avec un petit pois dans la tête, eh bien, il m'a moi ! » Mmm.

undefined

Photo : Shawn Mortensen

13. THE PRODIGY - Le numéro Saturday Night, n°135, décembre 1994
i-D a mis le grapin sur The Progidy bien avant la hype entourant la sortie de « Firestarter » and « Smack My Bitch Up » en 1997, l'année qui propulsa les lads de l'Essex sur une autre galaxie. On avait traîné avec eux backstage, avant leur nomination pour le Mercury Prize.

undefined

Photo : Donald Milne

14. BLUR - Le numéro Saturday Night, n°135, décembre 1994
Assis en rond, en train de balancer des vannes l'une après l'autre, Blur parlaient encore de l'avant-première de Pulp Fiction qui avait eu lieu à Londres la veille. « Tu sais, tous les top models étaient là, et elles étaient vachement avenantes. Elles étaient là à nous renifler et à nous dire qu'elles avaient toutes une copie de Parklife et qu'elles adoraient le disque » se vantait Damon Albarn. « Je crois que les mannequins ont raison, même si d'une certaine façon elles sont cyniques. Je ne crois pas qu'elles soient stupides. J'ai trouvé Helena Christensen adorable. J'ai encore son rouge à lèvres sur la bouche ? Je croyais que c'était parti ! » Pendant qu'Alex James suggérait qu'il s'agissait plutôt d'un herprès. Sacrés lads !

Publicité
undefined

15. AALIYAH - Le numéro Pin-Ups, n°138, mars 1995
Quand i-D réserva ses pages à Aaliyah période « Down With The Clique », les rumeurs couraient que son morceau « Age Aint Nothin' But A Number » était autobiographique et que R.Kelly alors âgé de 27 ans l'avait vampirisé, marié en secret en ayant menti sur son âge. Certains avançaient même qu'elle était enceinte. « Comme tout le monde peut le voir, je ne suis pas enceinte » rigolait la chanteuse du haut de ses 16 ans. « Je ne suis ni enceinte, ni marié, donc… dites-le aux gens, tout ça est faux. » Son père (qui était présent lors de l'interview) mis les points sur les i. « Je ne préfère pas m'étendre là-dessus. Pour être honnête avec vous, c'est une situation qui est arrivée, maintenant c'est terminé. Elle a repris sa vie en main. »

undefined

16. WU-TANG CLAN - Le numéro Fun & Games, n°114, septembre 1995
« À ce moment précis, les mecs du Wu-Tang Clan sont les plus grosses stars du firmament hip-hop », voilà comment débutait leur article dans i-D en 1995. « Depuis la sortie de leur album Enter The 36 Chambers en 1993, ils ont subtilisé progressivement la couronne du rap aux jeunes prétendants de la West Coast. Ce qui a débuté comme une entitié autonome domine maintenant l'industrie toute entière, et chacun de ses neuf membres travaille actuellement sur son projet solo : l'album de Method Man est déjà disque de platine, celui d'Ol' Dirty Bastard suit le même chemin et ce mois-ci sort celui de Raekwon. Bienvenue dans l'étrange royaume du Wu-Tang. » ET MATEZ BIEN LE TELEPHONE DE RAEKWON !

Publicité
undefined

Photo : Craig McDean

17. PJ HARVEY - Le numéro Fun & Games, n°114, septembre 1995
Chanteuse, auteure, poète, artiste, Polly Jean Harvey MBE est une vraie Wonder Woman. Tout du moins, elle l'était sur la couv du numéro Fun & Games d'i-D. « J'aime bien le fait de ressembler à une meuf vulgos et de penser comme une politicienne » nous avait-elle déclaré, tout en humilité, avec son strabisme omniscient.

undefined

Photo : Lorenzo Agius

18. BJORK & GOLDIE - Le numéro Love Life, n°154, juillet 1996
On avait rencontré une Bjork hyperactive ce jour-là (« Dites moi de me calmer ! Je n'ai pas dormi depuis 3 jours ! ») accompagné de son petit ami de l'époque, la première star de la jungle, Goldie. « Bjork est une femme extraordinaire » nous avait-il confié. « Elle fait de la musique qui vient du coeur et elle le fait bien. On pourrait couvrir tout le spectre de la planète avec la musique que l'on fait - ce qui est taré ! »

undefined

Photo : Terry Richardson

19. MEL B - Le numéro Influential, n°170, novembre 1997
Lors de l'âge d'or des Spice Girls, Scary Spice alias Melanie B. avait raconté à i-D la fois où elle avait fait un eye-contact à Madonna à la cérémonie des MTW Awards. « C'était plutôt étrange, en même temps, c'était rassurant de savoir que tu pouvais être une immense star comme elle, et rester plutôt normale, peut-être un peu folle à cause de l'industrie et de son entourage, mais finalement, plutôt normale. » Bien vu, Mel.

Publicité
undefined

Photo : Steven Klein

21. LIL' KIM - Le numéro Hotel, n°196, avril 2000
En 2000, on avait questionné la rappeuse la plus sexy de la planète lors de la sortie de son second album intitulé Notorious KIM après le meurtre de son petit ami, Biggie. Elle avait 24 ans et se confiait : « c'est beaucoup de boulot d'être célèbre et tout n'est pas marrant. On doit faire face à des problèmes d'argent, on a phases dépressives, il y a des jours où on aimerait juste être nous-mêmes et on ne peut pas, et nous, les femmes, on a en plus nos règles… » Avant de poursuivre sur une note plus frivole : « les gens dans l'industrie hip-hop commencent à s'impliquer de plus en plus dans le monde de la mode, ce qui est super parce qu'on adore s'habiller, je dépense des milliers de dollars par mois dans les fringues, je ne compte même plus. » Même si la couv pouvait nous faire croire le contraire.

undefined

22. LIL' BOW WOW - Le numéro Man & Beast, n°211, juillet 2001
Lil Bow Wow et son chien : « j'étais à un concert et Snoop a demandé aux gens de monter sur scène avec lui. J'ai bondi sur scène et j'ai fait mon truc ; ensuite il m'a dit de venir en coulisses, je suis allé en coulisses et on a fait les présentations, et c'est comme ça que ça a commencé. Le lendemain, je prenais la route pour un studio de L.A. avec lui et ma mère. J'avais 6 ans. » Le climax de l'interview : « Est-ce que ta chambre est toujours bien rangée ? Ma mère veille à ce que je la garde propre. »

Publicité
undefined

Photo : Matt Jones

23. JUSTIN TIMBERLAKE - Le numéro Individual, n°230, 2003
Grimpant les échelons les uns après les autres en tant que « petit ami de », un certain Justin Timberlake de 22 ans était en train de devenir un vrai phénomène en 2003. Attirant à la fois les masses adolescentes en délire et le monde du rap, il chantait comme un ange et dansait comme un démon quand il brillait sur le Justified/Stripped Tour en compagnie de Christina Aguilera. Un peu plus tard cette année-là, il enregistra « I'm Lovin It » ($$$$$) et figura sur « Work It » de Nelly. Le portrait de Justin réalisé par Matt Jones pour i-D reste comme un des concours de T-shirts mouillés les plus marquants de la pop.

undefined

Photo : David Bailey

24. KELIS - Le numéro Lovers, n°238, décembre 2003
Quand on a invité Kelis, 22 ans, dans les pages du numéro Lovers, elle était amoureuse et fiancée avec Nas. « Quand on s'est rencontrés pour la première fois, Nas a dit 'wow, ça fait presque un an maintenant que je veux faire de toi ma femme.' Et sans même réfléchir j'ai répondu 'wow, c'est ce à quoi je pense depuis tout ce temps'. » Elle était de retour dans le game après sa période Neptunes, et avait un tas de trucs à dire sur l'industrie musicale et les labels. « Parce que j'ai commencé très jeune et parce que je suis une femme, les gens m'ont traitée comme si j'étais incompétente. Ils n'ont aucune idée de ce que tu as dans la tête. Même quand ils prennent tes idées pour nourir ta créativité. Il n'y a rien de comparable à un artiste qui bosse pour un label, si, remarque, c'est comme une relation entre un mac et une pute. » Avant de nous confier qu'elle avait écrit Milkshake pour finir dans une pub Burger King !

Publicité
undefined

Photo : Glynnis McDaris

25. DIPLO - Le numéro Passionate, n°244, juin 2004
Avant sa collaboration avec M.I.A. qui sera l'étincelle de sa carrière de producteur, Diplo était la moitié du duo de DJ nommé Hollertronix aux côtés de son pote, Mike Mcguire, laissé depuis sur le carreau. « On consiède chaque fête comme une fête d'anniv ou un mariage. On aimerait que le public fasse pareil » lâchait-il à i-D avant d'expliquer comment il avait quitté la ferme de ses parents en Floride pour s'installer à New York. « Fils, va prêcher le gospel de la réalité, vas-y, fonce » lui avaient aparement scandé ses parents avant qu'il ne quitte le cocon. Et il s'en est allé, « avec un baluchon au bout d'une branche et une paire de Reebok Classic », en route pour le succès et les pétrodollars.

undefined

26. PHARELL - n°261, décembre 2004
« Ne le dis à personne » nous chuchotait ce mec frêle de 33 ans, « mais j'envisage tout ça comme si c'était un énorme putain de rêve. » À cette époque, Pharrell s'appelait encore Williams et faisait toujours partie de N*E*R*D, tout en bossant avec Nigo sur sa marque de sapes BBC (pour Billionaire Boys Club). Il était sur le point de se lancer en solo et le monde n'était pas encore prêt à se faire submerger par son attitude #HAPPY. 10 ans plus tard - toujours pas une ride, et toujours le même mec humble.

undefined

Photo : Terry Richardson

26. KANYE WEST - Le numéro Signature, n°257, août 2005
En parlant de mec humble, il y a pile 10 ans Kanye West était en conférence de presse à Londres en compagnie du boss de son label, Damon Dash, qui venait de collaborer avec Victoria Beckham. Après nous avoir remis une démo de College Dropout, on lui avait demandé si on pouvait l'interviewer pour i-D. « Je représente la musique de ces 4 prochaines années » s'était-il exclamé. Puis de continuer dans des sphères discoursives que l'être humain normalement constitué ne pourra déchiffrer que dans quelques années.

Publicité
undefined

Photo : Wolfgang Tillmans

27. M.I.A. - Le numéro Declaration, n°225, juin 2005
Quand M.I.A., 28 ans, a sorti son brillant premier album, Arular, le monde était prêt pour quelque chose de différent. « Les gens ne devraient pas avoir peur de prendre des risques. Pourquoi vous réveilleriez-vous tous les matins et laisseriez-vous d'autres gens contrôler votre vie ? Ca m'a pris un moment avant de réaliser ça. Je veux que les gosses qui bossent dans des centres d'appel s'amusent ! Les gens ne vous laissent pas avoir de personnalité. Et chaque être humain a un potentiel infini. » Ok ?

undefined

Photo : Paul Hampartsoumian

29. CHRIS BROWN - Le numéro Upbeat, n°264, mars 2006
Fraîchement débarqué de Tappahanock, en Virginie, Chris nous racontait comment il concoctait sa musique ainsi que ses dessins cartoonesques avant de déclarer avec l'audace d'un ado de 16 ans : « je recherche le long terme, c'est sûr. Je crois que la clé pour assurer la transition entre un chanteur ado et une icône adulte est de rester concentré et passionné dans ce que tu fais. » Paf.

undefined

29. AMY WHINEHOUSE - Le numéro Hot Beaches, n°288, décembre 2007
Avant que son hit « Valerie » ne la catapulte dans la cour des stars internationales, Bryan Adams avait shooté quelques portraits d'Amy sur une île privée des Caraïbes pour i-D.

undefined

30. LILY ALLEN - Le numéro F.U.N., n°301, été 2009
« J'aime le sexe, moins les drogues maintenant, la célébrité est un truc qui me déstabilise ». Habillée par Kate Moss (ouais ouais) et photographiée par Alasdair McLellan, le shooting de Lily Allen comprenait des boobs, un costume de panda et des stickers Bob l'Eponge. Pourquoi en faire trop.

Publicité
undefined

31. JUSTIN BIEBER - Le numéro Home Is Where The Heart Is, n°306, printemps 2010
Quand Hattie Collins de i-D a rencontré Justin Bieber sur sa tournée promo en Europe, il avait tout juste 15 ans. En arrivant à la séance photo d'Alastair McLellan, il s'est jeté sur le sol en soupirant « je suis fatigué. » Ca faisait plusieurs mois que la vie de l'ado canadien avait drastiquement changé. « Parfois c'est dur de voyager tout le temps et de ne pas avoir mes amis avec moi, ne pas être dans un environnement scolaire normal, mais on s'y habitue. Toute cette expérience est vraiment amusante et vaut le coup » a t-il poursuivi avant de nous révéler que « jouer pour le président Obama était réellement un honneur, c'était fantastique. C'est un truc que je n'oublierai jamais. Je lui ai serré la main et j'ai pris une photo. C'était la première fois qu'il entendait parler de moi mais il m'a dit que ses filles étaient fans. » Il a continué : « Je ne déteste ni les Jonas Brothers ni Miley. Je veux dire, je ne suis pas un gros fan mais je respecte leur travail. » Et pour finir : « Usher est comme un grand frère pour moi, on dîne souvent ensemble, on va faire du kart. Ce n'est pas que du business, on est vraiment amis. » Tellement mignon.

undefined

Photo : Alastair McLellan

32. DRAKE - Le numéro Define Yourself, n°309, automne 2010
« Ma confiance est née de toutes ces années d'insécurité, ouais, voilà d'où ça vient. La confiance arrive quand tu te forges ton caractère - étant métisse, Juif, fréquentant une école à prédominance noire, puis à prédominance blanche, le fait que mon père a eu des problèmes durant mon enfance… Etant acteur, mais seul membre du casting faisant partie d'une minorité… j'ai eu beaucoup de phases spéciales dans ma vie au cours desquelles j'ai juste dû bombé le torse et gardé le sourire. C'est ce que je fais tout le temps. » Après l'interview, Alastair demanda à Drake de sortir pour prendre quelques photos. On quittait l'hôtel pour se diriger vers Trafalgar Square. Bien que Drake n'avait pas encore sorti son premier album, pas mal de kids le reconnurent instantanément. En moins d'une minute il était submergé d'ados en furie. Il était gracieux, charmant et généreux. Drake s'est fait beaucoup de fans ce jour-là.

undefined

Photo : Scott Trindle

33. LANA DEL REY - Le numéro Winter Warm Up, n°316, hiver 2011
« Si j'avais réalisé combien de personnes allaient regarder le clip de 'Video Games' j'aurais fait un effort pour la coiffure et le maquillage. Et peut-être que je ne l'aurais pas tourné avec mon latop ! » i-D avait discuté avec la sensuelle crooneuse sur la ligne de départ. Dans un moment typiquement Lana, elle était revenue avec nous sur ses moments les plus sombres : « C'est simplement dû au destin et à la fatalité si j'ai pu continuer. Ca ne dépend même pas de moi. La route a été longue et difficile… La perte de l'amour, le manque d'argent, et de nombreuses autres choses… »

undefined

Photo : Thomas Lohr

34. CHARLI XCX - Le numéro Whatever The Weather, n°317, pré-printemps 2012
« Je fais de la dark pop. Je suis là-dedans depuis un moment et j'ai l'impression que j'ai bossé vraiment dur. Je mérite de continuer à faire des trucs aujourd'hui parce que, pour moi, ma musique c'est de la vraie pop avec des paroles visuelles et cinématiques qui envoient des images intéressantes dans la tête des gens. » S'en suivirent des singles #1, des collaborations avec des artistes type Iggy Azalea, une brouettée d'awards, et une tournée américaine avec le petit ami de Lena Dunham, Jack Antonoff des Bleachers.

undefined

Photo : Matthew Stone

35. TWIGS - Le numéro Just Kids, n°320, pré-automne 2012
Tahliah Debrett Barnett avait fait la couverture d'i-D avant même d'adopter le 'FKA', et avant même d'avoir sorti officiellement sa musique. Elle avait également déjà figuré au sommaire du magazine en tant que modèle, déjà avec le charme frontal d'une future star. « Ce qui la rend si fascinante c'est qu'elle sait parfaitement ce qu'elle veut » affirmait Matthew Stone sur la chanteuse.

Le n° 336 d'i-D est en kiosque depuis mars, il est dédié à la Génération Z. Et au cas où vous l'ignoreriez encore, i-D est aujourd'hui également un site.