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Tout à fait. Et c'est d'ailleurs très cool de leur part de nous avoir gardé à l'affiche malgré le changement de nom ! Ça prouve au moins qu'ils sont toujours intéressés par ce qu'on fait. [Rires] Après, ça me plait qu'on ne soit nulle part à notre place, beaucoup de groupes trouveraient ça flippant mais moi, ça me va. On avance, le principal c'est de croire à ce qu'on fait, à la musique que l'on joue. Les gens sont beaucoup plus ouverts aujourd'hui de toute façon, tout ça n'a plus vraiment d'importance et c'est tant mieux. Photo - Julio Ificada Un truc que j'aime chez Beastmilk, c'est votre sens de l'humour, qui contraste avec une musique plutôt sombre et héroïque. Ça se sent dans les paroles, mais aussi certaines attitudes sur scène, la façon que tu as d'introduire les morceaux avec des jeux de mots plus ou moins habiles. [Rires]
Oui, c'est important, c'est présent depuis toujours chez nous, même si ça reste quelque chose de difficile à gérer parce que tu ne veux pas non plus devenir un groupe débile qui ne joue que là-dessus. Les Dead Kennedys y arrivaient très bien, par exemple : ils avaient beaucoup d'humour et en même temps des morceaux hyper durs et un côté très impressionnant. Ce mélange de punk, de politique et d'humour noir, c'est génial. Si on pouvait arriver à trouver un équilibre aussi parfait, ce serait vraiment cool.
Oui, complètement. On a beaucoup bossé sur la pochette de Dreamcrash, on voulait qu'elle soit totalement différente de celle de Climax, tout en gardant ce truc très graphique, très symbolique. Et ça marche visiblement pas mal vu qu'il y a déjà des polémiques autour de la pochette en Allemagne. Il y a visiblement des gens que ça choque - ce n'était pas du tout le but, mais je comprends que certaines personnes se sentent mal à l'aise par rapport à ce genre d'image [une boîte noire rescapée d'un crash d'avion]. Après, c'est un truc qui nous tient à coeur, on veut vraiment proposer quelque chose de travaillé et réfléchi, et éviter les sempiternels clichés punk ou metal. Les meilleurs disques ont toujours des pochettes fortes, très marquées, qui interpellent les gens. L'album sort en septembre en Finlande et en octobre dans le reste de l'Europe. Vous savez déjà ce qui vous attend dans la foulée ?
Oui, on va démarrer notre première tournée européenne en tête d'affiche, juste après la sortie de Dreamcrash. Ça devrait durer 3 semaines/un mois, après quoi on va enchaîner avec une tournée plus longue, toujours en Europe, mais en première partie d'un plus gros groupe, cette fois-ci. Et si tout va bien, début 2016, on fera notre première tournée aux USA, on est justement en train de préparer la sortie de l'album là-bas en ce moment. On devrait également passer par le Japon au printemps prochain. On veut jouer live le plus possible pour la sortie de cet album. Sinon, on a enregistré pas mal de morceaux et il devrait y avoir, en plus de l'album, quelques titres en plus sur des éditions limitées et de maxis. Avec Beastmilk, on s'était surtout concentrés sur l'album, mais là j'ai envie de sortir des petites choses en plus ici et là. Dreamcrash sortira le 2 octobre chez Columbia. Grave Pleasures sera en concert le 3 octobre à Paris (@ La Flèche D'Or) et le 4 octobre à Lyon (@ Le Sonic). On a évidemment des places à vous faire gagner ici. Lelo Jimmy Batista est le rédacteur en chef de Noisey France. Ça lui a fait grave plaisir d'interviewer Grave Pleasures. Il est sur Twitter - @lelojbatista