Voilà maintenant 10 ans qu'a été amorcé le revival«french after punk wave palace bains-douches jacno pacadis la-drogue-c-etait-mieux-avant»avec la compilationSo Young But So Coldsortie par le label Tigersushi, et dont le titre faisait référence à un morceau du groupe nancéien Kas Product, qui a lui aussi fait son retour depuis… La source semble intarissbale. Où en est on aujourd'hui ? Eh bien un documentaire intitulé (je vous le donne en mille)
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Des Jeunes Gens Modernesest en préparation mais n'a pas obtenu les fonds nécesaires à sa finalisation sur KissKissBankBank. Les gens en auraient-ils marre ? Le délire est-il tapé ? Que veulent les kids ?Born Bads'en tape et continue, lui, de faire ce qu'ils a toujours fait : creuser dans les décombres de la France rebelle et/ou synthétique. Derniers déterrés :Cha Cha Guitri, un groupe de Saint-Etienne (immédiatement rebaptisée Synth-Etienne) qu'on pourrait situer quelque part entre Lizzie Mercier Descloux, Edith Nylon, Lukrate Milk et Elli & Jacno, mais en plus calme, posé et électroniquement très en place. Vous visualisez l'affaire ? Et évidemment, lorsque j'ai voulu leur poser quelques questions sur Bernard Lavilliers ou Michel Platini, ils l'ont joué comme en 1981. Les 80's sont impénétrables.Noisey : Comment on découvre la new wave quand on habite à St Etienne en 1981 ?Cha Cha Guitri :Minitel 3615 code New Wave, bien sûr.Vos premiers contacts avec la musique se sont d’abord fait par l'intermédiaire du prog-rock et des synthés 70's. Un concert ou un disque qui vous a marqué profondément ?CAN, oui, CAN. Et toi ? CAN, moi aussi.C’était quoi les lieux importants de l’époque à St Etienne ?Le café, l’église. La mine aussi, je crois.Cha Cha Guitri est un projet réusnissant deux couples. C’est assez rare comme configuration de groupe. C’était simple dans la pratique ?Un jour l’un, un jour l’autre.
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Vous étiez tous les quatre étudiants ?Diplômes : BEPC, CAP ajusteur-fraiseur, apprenti droguiste, CAP couture.L'art et la mode étaient des domaines mis très en avant dans Cha Cha Guitri. Des références et préférences en particulier ?Bauhaus, Dada, Catalogue Manufrance, S Delaunay, Tintin et Milou, Bananas, Arts ménager, soldes fin de série, Pierre Spiers…Vous fantasmiez sur ce qui se passait à Paris, au Palace, etc. ?Le Palace, nous y sommes allés et euhh… Très surfait !C’était quoi l’équivalent dans votre ville ?Je ne sais pas, on venait d’une autre planète.Parlez-moi de votre rencontre avec Alain Maneval qui vous programme alors dans ses émissions de radio de l’époque.Alain Maneval était le frère de notre gynéco.Comment se passait la cohabitation avec le reste de la « scène » rock prolo ? Vous étiez considérés comme un groupe arty ?Nous faisions peur à tout le monde et tout le monde nous détestait. Est-ce arty ?Vous n'avez donc jamais ouvert pour Lavilliers ?Vous voulez parler de Bernard Ouillon ?Et le foot lorsqu’on vit chez « les verts »… Aversion, indifférence, passion ?Passion de l’aversion. Plouf dans la piscine avec Platin… N’avait-il pas un calbute ridicule ?Le groupe se sépare en 1985. Courte durée. Dans quelles circonstances ?Après avoir « forniqué » nous avons fait des petits CHACHAVous pouvez me parler de ce concept album cassette inséré dans un cube en plexiglas en forme de glaçon (cassette refusée par la boutique Agnès B.).
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