Comment vous décrire l'engin ? Eh bien, très précisément, ça ressemble à ce que pourrait donner un opéra disco tournant autour du thème de l'amour, de la solitude, de la séquestration, des pulsions sexuelles et des sous-bois, joué par des mutants créés à partir de cellules-souche de membres de Diabologum et Trans Am, sur un livret écrit par Francis Heaulmes. Ce qui, vous en conviendrez, est assez peu banal. Le type s'appelle Bernard Grancher, il a déjà été mis sous surveillance en 2013 après un premier album psychiatrique paru chez Ego Twister (Monsieur Délicieux) et s'apprête désormais à commettre l'irréparable avecCocktail Monotone, nouveau disque hors-cadre, hors-limites, hors-logique et hors-tout,prévu pour le 6 juin sur Gonzaï Records et disponible en pré-commande ici.On pourrait vous parler pendant des heures de ce Rouennais ingérable, anti-Katerine par excellence, qui partage sa vie entre son boulot de caissier et sa vie de songwriter rude de moeurs, mais le mieux est encore de l'écouter, en intégralité qui plus est, puisqu'on vous présenteCocktail Monotonelà, tout de suite, sans plus attendre, ci-dessous, pour la première fois dans l'Histoire dessongwriters rude de moeurs. Entrez-y à vos risques et périls.
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