C'est à l'occasion d'une année d'études aux États-Unis, à New-York plus particulièrement, que j'ai découvert le concept de vernissage. Ces événements parfois mondains sont bien connus des étudiants sans le sou (mais aussi des alcooliques) car ils permettent à ces derniers de boire à l'œil, sans carton d'invitation, dans un cadre où tout « n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ».
Il suffit de sillonner les rues du Lower East Side un soir de semaine pour tomber sur un vernissage de galerie, sorte d'open bar pour amateurs d'art, parfaitement gratuit et légal. Pourquoi donc payer son verre une fortune quand on a à disposition une quantité infinie de cubis de vin ? Au-delà de son intérêt purement éthylique, ce cadre raffiné permet aussi de se mêler à des catégories socio-professionnelles qui sont bien souvent hors de portée pour le commun des mortels.Lire la suite sur The Creators Project.
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